Le Supersport fait peau neuve en 2022 et ce n’est rien de le dire puisque l’on parle officiellement de « Next Generation Supersport 600 ». Le 600 est à ce titre à citer seulement pour mémoire ou par tradition car la nouvelle grille de départ réunira des machines reflétant un marché certes intéressant mais très hétéroclite. Ce qui revient à dire que le législateur doit équilibrer les forces entre des V2 de 955 cc, des trois cylindres de 675 cc, des quatre cylindres 600 et même des 800…
Autant dire que cela revient à définir la quadrature du cercle, mais apparemment un règlement a été défini. C’est le site super7moto.com qui lève le voile, donnant même les détails contenus dans 28 pages avec ce lien ICI.
Sinon, les grandes lignes se déclinent en deux thèmes : le régime moteur maxi et le poids combiné de la moto et du pilote qui sera d’une valeur unique de 242 kilos. Pour les mécaniques, en revanche, il y a logiquement des disparités qui vont de 11 000 tr/min (valeur non définitive, apparemment) pour la nouvelle Ducati Panigale V2, à 16 400 tr/min de la Yamaha R6. Pour les Triumph 675R / ST765RS et MV Agusta F3 800 / Superveloce, la limitation est fixée au nombre indicatif de 14 000 tr/min.
Ce réglement Supersport sera une matière vivante
Par ailleurs, un algorithme sera utilisé, comme c’est déjà le cas en Superbike, pour garantir l’équilibre technique. Les valeurs qui seront prises en compte seront, entre autres, le temps au tour, la vitesse de pointe, les résultats de la course et les tours effectués en tête… Autant dire qu’on n’a pas fini de parler de l’échelle des valeurs dans les coulisses. D’après les première évaluations des protagonistes cependant, les Yamaha R6 pourraient encore avoir la part belle… Si cette tendance se confirmait, Jules Cluzel, qui remettra ça en 2022 avec le GMT94, devrait toutefois lester sa machine d’une petite dizaine de kilos, ce qui est loin d’être négligeable.