Cette semaine à Jerez, le WSBK fera sa dernière apparition sur la piste avant la trêve des confiseurs, en vue de la préparation de sa prochaine saison qui s’annonce déjà haut en couleur. En effet, en plus d’une nouvelle Ducati et d’une Kawasaki plus musclée, il y aura de nouvelles têtes cependant déjà bien connues du milieu de la vitesse moto. C’est ainsi le cas de Danilo Petrucci qui aura une Panigale V4R chez Barni mais c’est du côté de Yamaha et de sa structure satellite GRT que la curiosité sera de mise avec un nouveau duo qui suscite déjà de grosses attentes. En effet, avec le double champion du monde WSS Dominique Aegerter et l’ancien Champion du Monde de Moto2 venu du MotoGP Remy Gardner, la firme d’Iwata s’est comme sérieusement renforcée en mondial Superbike. Un pari gagnant ?
C’est du moins ce qu’espère l’équipe italienne GRT Yamaha dirigée par Filippo Conti qui a besoin de tourner la page d’une année 2022 plus que décevante. Une situation que confirme Damiano Evangelisti, Coordinateur Technique GYTR GRT Yamaha qui fixe déjà la cible à atteindre l’an prochain, alors que ses deux pilotes réputés mais tout de même débutants dans la discipline, n’ont pas encore accompli le moindre tour de roues sur la R1… « Finir première équipe privée est l’objectif minimum pour une structure comme la nôtre, très proche de la maison mère, avec un effectif de haut niveau et des investissements importants ».
Mais il ajoute aussi sur Corsedimoto : « cependant, on ne peut pas viser uniquement à gagner chez les Indépendants, ce serait trop limitatif. Nous aimerions être dans les six premiers. Enfin l’année prochaine nous aurons deux pilotes de niveau similaire et c’est très positif, c’est un stimulant pour nous et c’est aussi important au niveau technique ».
GRT Yamaha commente sur ses deux nouveau pilotes en WSBK : « ça peut très bien le faire«
Justement, ces nouveaux pilotes… Il commence par Dominique Aegerter : « je connais Dominique depuis des années, il s’adapte rapidement à n’importe quelle moto comme il l’a démontré cette année en dominant à la fois les Championnats du Monde MotoE et Supersport. Je pense que ça pourrait aller fort tout de suite. Il a développé une grande conscience de sa propre valeur, il connaît déjà les pneus et parvient à sortir rapidement même les épisodes négatifs comme il l’a fait cette année après Most qui a ensuite redémarré comme si de rien n’était. Ça peut très bien faire ».
Et puis il y a le cas Remy Gardner : « c’est le Champion du Monde Moto2, un pilote MotoGP et c’est déjà une belle carte de visite en soi. Il a choisi de courir en Superbike même s’il avait des offres économiques plus avantageuses pour courir en Moto2. C’était sa décision personnelle car il était convaincu que le Superbike correspondait mieux à ses caractéristiques. C’est une approche mentale très positive et donc un bon point de départ ». Le duo sera regardé de près dès leur mise en route en Jerez…
