Le Français s’est longtemps battu aux portes du Top 10
avant de partir à la faute à quelques tours du drapeau à
damier.
Sélectionné d’emblée en Superpole 2, Loris Baz s’est adjugé le
huitième temps des qualifications malgré des problèmes liés au
grip. Intercalé entre Lorenzo Savadori et Chaz Davies sur la
troisième ligne de la grille, le pilote du team Althea BMW Racing a
rapidement perdu du terrain sur le peloton de tête avant
l’interruption des hostilités au troisième passage en raison de la
chute de Micheal Ruben Rinaldi à hauteur du virage 5.
Huitième au départ d’une seconde course ramenée à 16 tours, le
tricolore n’a de nouveau rien pu faire pour suivre le rythme
imprimé par ses rivaux. Dans le sillage de Toprak Razgatlioglu pour
la dixième place, Loris Baz s’est fait piéger au 12e tour dans
l’avant-dernier virage du tracé tchèque. Le représentant BMW est
tout de même parvenu à reprendre la piste pour franchir la ligne
d’arrivée en 18e position.
Loris Baz, qui occupera la dixième place sur la grille de la
deuxième manche, entend bien faire table rase de cette déconvenue
en tentant de combler l’écart sur Toprak Razgatlioglu, neuvième du
classement général.
Loris Baz (Course 1 – 18e) : « Je vais bien, je suis
simplement déçu. J’ai donné tout ce que je pouvais. Nous avons
essayé de nombreuses configurations aujourd’hui, mais nous
souffrons toujours de dribble et de chatter. Même avec le pneu de
qualifications, je manque de grip. Le moteur qui est un peu
agressif, l’électronique que nous devons encore développer, et le
grip compliquent la situation. J’ai tout de même réussi à signer le
huitième temps des qualifications, ce qui est plutôt positif. J’ai
réalisé un bon premier départ. Je me sentais à l’aise derrière
Lorenzo Savadori avant de rencontrer quelques difficultés au
troisième tour. Après quoi la course a été interrompue sur drapeau
rouge. Nous en avons profité pour changer quelques réglages et
chausser un pneu neuf. Malheureusement, mon feeling n’était plus le
même. Toprak Razgatlioglu m’a vite doublé. Alors que j’avais de
moins en moins de grip, j’ai dû compenser en sollicitant le train
avant pour le suivre. J’ai joué avec les cartographies de la moto
pour tenter d’être plus rapide, mais j’ai perdu l’avant en rentrant
un peu fort sur une bosse. C’est ma première erreur de l’année en
course et, avec tout ce que je donne à chaque épreuve, ce sont des
choses qui arrivent. Je suis plus déçu des difficultés que nous
rencontrons que de la chute en elle-même. Nous essaierons de
trouver quelques solutions d’ici dimanche pour résoudre certains de
nos problèmes liés au grip. C’est frustrant, mais comme d’habitude
nous ferons de notre mieux. »