pub

Jonathan Rea

Mercredi, le paddock Superbike a pris feu : Motoetkinlik.com jurait que Toprak Razgatlioglu (BMW) avait signé avec Honda pour le MotoGP 2026, voire dès 2025 via des wild-cards. Problème ? Ni le Turc, ni son manager Kenan Sofuoglu, ni Honda n’ont vu passer ce contrat ! À Portimão, où le WSBK européen démarre ce week-end, Toprak a éteint l’incendie avec un éclat de rire. Pendant qu’Austin vibre à la veille de son Grand Prix des Amériques, cette rumeur s’écrase – mais le rêve MotoGP du pilote reste bien vivant !

Le monde des sports mécaniques a été secoué cette semaine par une rumeur persistante : Toprak Razgatlioglu aurait signé avec Honda pour faire son arrivée en MotoGP en 2026. Pourtant, cette information s’avère totalement infondée, comme l’a confirmé le pilote turc lui-même avec son habituel sens de l’humour.

« Ce n’est pas vrai, mais c’est drôle !« , a déclaré Razgatlioglu depuis le paddock du Championnat du Monde de Superbike à l’Autodrome d’Algarve. Le pilote BMW, visiblement amusé par cette rumeur, a même raconté que son frère l’avait appelé pour vérifier l’information. Son coéquipier Michael van der Mark n’a pas manqué d’ajouter une touche d’humour en prétendant que Toprak participerait même aux trois derniers Grands Prix de la saison MotoGP !

Derrière cette apparente légèreté se cache cependant une réalité plus complexe. Kenan Sofuoglu, manager du champion du monde Superbike maintient une position claire : si Toprak fait le saut en MotoGP, ce sera exclusivement avec une équipe officielle. Les structures satellites, même bien soutenues comme Tech3 (KTM), Pramac (Yamaha) ou TrackHouse (Aprilia), ne font pas partie des options envisagées. « Nous ne discutons avec aucune équipe ou marque pour l’instant » a précisé Toprak. « Je rêve de MotoGP, oui, mais j’attends la bonne opportunité ».

232332

Toprak Razgatlioglu : « je suis libre en 2025, mais je ne sais pas encore ce que je ferai »

La situation actuelle du marché des pilotes en MotoGP rend toutefois cette transition délicate. Avec la plupart des guidons importants déjà verrouillés jusqu’en 2026, les opportunités semblent limitées. Le poste de Luca Marini chez Honda, dont le contrat expire fin 2025, reste la seule ouverture potentielle, mais aucune discussion n’a été confirmée de part et d’autre. « Je suis libre en 2025, mais je ne sais pas encore ce que je ferai » rappelle le Turc.

Les relations tendues entre Razgatlioglu et Ducati ajoutent une autre dimension à cette histoire. Après avoir qualifié le championnat Superbike de « Ducati Cup », le Turc voit d’un mauvais œil la domination écrasante de la marque italienne en MotoGP, où cinq des six premiers du championnat pilotent des Desmosedici. Pourtant, il reconnaît volontiers les qualités exceptionnelles de la moto de Borgo Panigale : « tout le monde veut piloter une Ducati ; c’est une très bonne moto. » Il a également souligné sur Todocircuito que Ducati ne semblait pas intéressé par ses services.

L’horizon 2027 pourrait cependant tout changer. Avec l’arrivée de nouvelles réglementations (réduction à 850cc, limitation de l’aérodynamique, réduction des aides électroniques) et le passage aux pneus Pirelli, le paysage du MotoGP pourrait se transformer radicalement. Une évolution qui pourrait jouer en faveur de Razgatlioglu, parfaitement habitué aux gommes italiennes en Superbike.

Pour l’instant, le pilote turc reste concentré sur sa saison Superbike avec BMW, tout en gardant un œil sur les évolutions du marché des pilotes en MotoGP. Une chose est certaine : si le rêve de Toprak se concrétise un jour, ce ne sera qu’à ses conditions et dans un cadre parfaitement maîtrisé. En attendant, le paddock peut continuer à spéculer… et Toprak à sourire de ces rumeurs qui ne semblent pas le perturber outre mesure.

232323

 

Tous les articles sur les Pilotes : Toprak Razgatlioglu

Tous les articles sur les Teams : BMW WSBK