Tito Rabat sera sans nul doute l’une des attractions de la saison 2021 de WSBK. Et pour cause : il a quelques similitudes avec un autre Espagnol qui, comme lui, est arrivé du MotoGP où il pilotait une Ducati pour en retrouver une autre dans la catégorie. Il s’agissait d’Alvaro Bautista qui a impressionné d’entrée avec 16 victoires sur la Panigale V4R. Certes, le titre a tout de même été manqué, mais le scénario est resté dans les mémoires. Du coup, Rabat a déjà une certaine pression sur les épaules…
Tito Rabat arrive en WSBK et il sera bien armé. Ducati lui propose en effet au sein du team Barni une Panigale V4R équipée en Öhlins, ce qui veut dire qu’il ne sera pas moins doté que les pilotes officiels, à commencer par Scott Redding. Une installation qui rappelle celle d’Alvaro Bautista en 2019, même si ce dernier jouait dans l’équipe officielle.
Ce parallèle est systématiquement rappelé à l’ancien Champion du Monde de Moto2 qui veut couper court à cette comparaison qui n’est pas raison : « je ne suis pas un Bautista, je suis Tito Rabat », a ainsi déclaré le pilote de 31 ans, à GPOne. « Je ne sais pas encore ce que je peux montrer dans ce paddock. Bien sûr, je vais essayer de gagner des courses et d’une manière que je ne pouvais pas faire en MotoGP parce que je n’avais pas le matériel pour me battre au sommet. Je pense qu’ici je l’ai. Les dernières saisons ont été très frustrantes et je ne me sentais pas bien ».
Tito Rabat ressent déjà la « famille » WSBK
Un dernier règlement de compte avec les Grands Prix qui ne passe pas inaperçu. Et d’autant moins qu’il ne cache pas sa satisfaction de découvrir une nouvelle ambiance en WSBK : « c’est un nouveau chemin pour moi, je vois beaucoup de passion dans le paddock, cela me semble très « famille ». Je suis heureux, mais surtout très motivé pour cette nouvelle aventure ».
Certes, mais quid de cette adaptation à la Panigale V4R au sortir d’une Desmosedici ? Les deux jours de tests à Jerez auraient dû donner une indication. Mais la mauvaise météo en a décidé autrement. Cependant, l’Espagnol ne s’affole pas, nanti de bonnes indications théoriques : « j’ai parlé à mon nouveau technicien en chef, qui a dit que pour le V4, il fallait un style de conduite entre une moto 250 et une MotoGP. J’espère que je vais bien faire » termine-t-il.