L’avenir de Toprak Razgatlioglu fait trembler le paddock WSBK et met BMW en ébullition. À l’approche de 2026, le marché du SBK est en fusion, et le champion turc est au cœur de toutes les discussions. Lors du week-end à Assen, Sven Blusch, le big boss de BMW SBK, a lâché des infos croustillantes, et on peut dire que ça cogite.
L’avenir de Toprak Razgatlioglu devient le feuilleton le plus scruté du paddock Superbike. Alors que le champion turc continue d’enchaîner les performances de haut vol, son contrat avec BMW arrive à échéance fin 2025… et les rumeurs autour d’un possible passage en MotoGP s’intensifient. En coulisses, BMW est en alerte maximale, déterminée à tout faire pour retenir son joyau.
Lors du dernier week-end à Assen, Sven Blusch, directeur de la compétition pour BMW en Superbike, a fait le point auprès de Speedweek : « je suis en contact étroit avec Kenan (Sofuoglu, manager de Toprak) et je réfléchis à ce que nous pouvons lui offrir pour qu’il reste avec nous. Notre priorité absolue, c’est de faire en sorte que Toprak se sente comme un pilote exceptionnel – et de le garder. »
Mais le rêve de MotoGP rôde comme une tentation irrésistible. « Sofuoglu nous a clairement dit que le rêve de Toprak, c’est le MotoGP. Et nous… nous ne pouvons pas lui offrir ça. C’est une situation difficile. On doit voir ensemble comment on peut gérer cela. Les prochaines semaines seront très animées. »
« Toprak Razgatlioglu est un pilote qui a toujours besoin de nouveaux défis. Et le MotoGP en est un »
Il faut dire que le nom de Toprak circule activement du côté de Honda – où un remplacement de Luca Marini est envisagé – et chez Yamaha-Pramac, où l’option de remplacer Jack Miller n’est pas à exclure. Deux guidons MotoGP qui pourraient lui ouvrir enfin la voie du défi ultime, celui qu’il convoite depuis des années.
Blusch ne cache pas son inquiétude face à la tournure des événements : « Toprak est un pilote qui a toujours besoin de nouveaux défis. Et le MotoGP en est un. » Mais malgré l’incertitude, BMW n’a pas dit son dernier mot, ni en coulisses… ni en piste.
« Je crois que nous avons encore une chance de gagner cette année. C’est un combat très difficile, mais nous sommes en bonne position. Ce ne sera pas facile, et à la fin de la saison, on se sentira tous dix ans plus vieux », glisse Blusch avec une pointe d’humour – et de tension palpable.
Le compte à rebours est lancé. La balle est dans le camp de Toprak, entre la fidélité à un projet WSBK ambitieux… et l’appel irrésistible du MotoGP, là où seule l’élite absolue tente sa chance.
