Danilo Petrucci s’est lancé à l’assaut du tracé de Phillip Island avec une Panigale V4R de Superbike qui l’avait comblé à Jerez lors du premier contact et inquiété ensuite à Portimao. Et en Australie ? Il a connu des sueurs froides pour espérer accrocher un top 10 final qu’il a raté. Petrux a encore du travail à faire au sein de son team Barni…
Du travail à faire dans un court laps de temps puisque la saison sera lancée sur le même tracé Australien dès ce vendredi. Mais l’ancien vainqueur en MotoGP et en MotoAmerica avec Ducati et celui qui a concrétisé dans une étape au Dakar avec KTM en a vu d’autres. Justement, c’est un souvenir revenu des dunes qui vient étonnamment à l’esprit de l’Italien au moment de faire le bilan de sa première journée au pays non seulement des kangourous, mais aussi des oies, puisqu’un couple de ces anatidés a provoqué la sortie d’un drapeau rouge…
Sur le site GPOne, Petrux avoue ainsi : « pour améliorer un tour de deux dixièmes avec le pneu neuf, j’ai risqué ma vie comme tout au long du Dakar ». Cependant : « quand je roule seul, avec des pneus usés, c’est mieux. Les leaders sont certainement très rapides. De la cinquième à la sixième place, nous sommes tous très proches ». Il ajoute : « le potentiel de la moto est très élevé, mais nous devons comprendre comment ajuster la géométrie pour la placer dans une position où je me sens à l’aise. Par rapport à la moto que j’avais aux États-Unis en MotoAmerica, l’ergonomie est également très différente. Cette moto a une position différente, mais jusqu’à Assen, nous n’avons pas vraiment de nouvelles solutions pour cela ».
Danilo Petrucci : « à mon avis, nous sommes hors cible«
Danilo Petrucci a terminé 12e, à 1,373 s du leader Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha), ce qui reste un écart conséquent en pneus neufs. « J’ai fait mon chrono au dixième tour avec un pneu usé, au terme d’une série de tours. Ensuite, avec le neuf, je me suis amélioré de deux dixièmes et j’ai pris du retard sur le Toprak… Donc ce n’est pas vraiment la bonne solution. Cela pourrait me créer des problèmes lors des qualifications. J’ai également eu du mal à dépasser d’après ce que j’ai vu ».
Un constat qui l’amène à cette évaluation : « à mon avis, nous sommes hors cible, mais nous ne savons pas pour quelle distance. Nous devons donc nous débrouiller, mais je pense que le potentiel est élevé, car sinon je ne serais pas capable de prendre certains virages plus vite que d’autres Ducati, et d’autres beaucoup plus lentement ». Demain mardi sera le dernier jour d’essai avant de se lancer dans la mêlée de ce qui sera sa première campagne en WSBK pour Petrux.
WSBK Test Phillip Island J1 Final : chronos
Crédit classement wsbk.com