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Le rookie de Ducati en Championnat du monde Superbike WorldSBK, Nicolò Bulega, a eu des problèmes dans la course 1 à Most : dans le warm up il a ressuscité, et il a été dans le sillage de l’habituel Toprak Razgatlioglu.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Lors de l’apéritif du Superbike, le samedi à Most, Nicolò Bulega n’a pas été à la hauteur. La sixième place pour un débutant en championnat du monde devrait être un super résultat, mais ce n’est pas le cas pour le Romagnol de 24 ans. Il a réussi à gagner dès ses débuts, à Phillip Island, de sorte que les attentes à son égard sont immédiatement devenues exponentielles. Il est actuellement le premier poursuivant de l’inarrêtable Toprak Razgatlioglu et les espoirs de Ducati, y compris pour l’avenir, se concentrent de plus en plus sur lui. Il est donc important de voir s’il peut avoir une course 2 à la hauteur de son talent, après les problèmes de pneus qu’il a rencontrés dans la course 1. Le warm-up, pour ce qu’il vaut en termes de durée et de température de l’asphalte, semble avoir donné des garanties.

Toprak ouvre la voie
Même dans cette séance très courte (dix minutes seulement), Toprak Razgatlioglu a placé la BMW devant tout le monde, avec Nicolò Bulega qui suivait de près. Si le Ducatiste résout ses problèmes d’endurance, il pourrait être le leader de la course pour le dernier défi à Most. Outre la mise au point des réglages, il s’agira également de conquérir la meilleure position de départ possible dans une Superpole Race qui s’annonce plus agitée que d’habitude. « Au début, avec le nouveau pneu, j’ai pu bien rouler, puis quand l’adhérence a baissé, plusieurs problèmes sont apparus, notamment dans les changements de direction », a déclaré Nicolò Bulega après la course 1. Nous verrons si le remède a fait son effet.

Honda toujours bloqué
Les super-concessions sont au cœur de la polémique en Superbike, car BMW a pris son envol en partie grâce à la possibilité d’intervenir lourdement sur le moteur et le châssis, en adoptant des pièces non homologuées. La cure de cheval a également changé le visage de Kawasaki, qui n’est plus le vilain petit canard qu’il semblait être lors des deux dernières années de Jonathan Rea. La Ninja manque d’un Toprak Razgatlioglu en selle, mais Alex Lowes se bat constamment pour les podiums. La Honda HRC reste encore dans l’ombre, malgré les super concessions. Le line-up officiel du géant de Tokyo ne montre aucun signe de réveil, sur quelque circuit que ce soit. Même ici, Iker Lecuona et Xavi Vierge sont constamment en dehors du top 10. C’est une crise qui dure depuis des années, avec des limites de plus en plus mystérieuses : on se demande comment il est possible que le HRC ne trouve pas sa voie.

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Paolo Gozzi

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