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Michael van der Mark fera son retour lors du championnat du monde dans quinze jours à Magny Cours. Se remettre de deux blessures graves a été difficile, mais maintenant la vie reprend son cours.

Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Après une sixième place en 2021, avec une victoire dans la course de sprint sur le mouillé à Portimão, l’année en cours aurait pu être sa percée avec BMW pour Michael van der Mark. Au lieu de cela, le championnat du monde du coureur néerlandais de 29 ans n’a pas encore commencé : deux blessures graves à la jambe droite ont même fait douter qu’il puisse continuer à courir à ce niveau. Après sept mois de souffrance, le cauchemar semble enfin être derrière lui. Michael van der Mark s’est remis en selle la semaine dernière à Barcelone (temps ici), en partant pratiquement de zéro. A partir de Magny-Cours (9-11 septembre), il lui reste six manches, soit 18 courses, pour donner du sens à cette saison. Il sera alors temps de penser à l’avenir : en 2023, il fera également partie de l’équipe officielle BMW, aux côtés de Scott Redding.

Double malchance
Michael van der Mark s’est gravement fracturé la jambe droite en février lors d’un entraînement en VTT. Il a dû se faire opérer et a manqué le début du championnat. Le Néerlandais était revenu en piste lors de la troisième manche à Portimão, un peu en boitant, mais a été victime d’une chute désastreuse lors de la première séance d’essais libres qui lui a coûté une nouvelle fracture au même membre. « Pendant quelques jours, j’ai eu beaucoup de mal, revenir après une grave blessure et se blesser à nouveau est une mauvaise expérience, mais ensuite mon désir de me remettre sur pied le plus rapidement possible a prévalu », a déclaré le champion du monde Superbike 2014, avec Honda. « Je n’ai jamais eu peur, et même pendant les tests à Barcelone, je n’ai pas éprouvé ce sentiment. Je comprends que cela puisse paraître étrange pour beaucoup, mais pour moi, la moto c’est la vie, les blessures font partie du jeu. Je vis avec. »

Un nouveau départ
Lors des essais espagnols, Michael van der Mark a retrouvé une BMW très différente de celle qu’il avait rencontrée lors de la première partie des essais hivernaux. Le travail de Scott Redding sur l’électronique et le châssis semble avoir orienté les ingénieurs allemands dans la bonne direction. « J’étais curieux d’essayer ce nouveau bras oscillant (fourni par Kalex, ndlr) et il semble être un bon pas en avant », a commenté le Néerlandais. « Mais je reviens d’un long arrêt, je n’ai toujours pas le rythme que je devrais avoir et les conditions très chaudes ont rendu tout plus compliqué. Notre moto ne tourne toujours pas aussi facilement que celles de nos rivaux. C’est le domaine dans lequel je pense que nous devons encore nous améliorer. En France, nous comprendrons mieux le potentiel. »

Pour Michael van der Mark, ce sera comme recommencer à vivre.

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Paolo Gozzi

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