Trois Ducati sur les deux premières lignes
La V4R commence aussi à aller fort aux mains d’autres pilotes. Michael Rinaldi, 22 ans, de l’équipe Barni, est cinquième et précède Eugene Laverty (GoEleven). Cependant, le retard sur le magicien Bautista est assez substantiel, six dixièmes. Le nouveau nom de cette qualification est Sandro Cortese, un ancien champion du monde qui brûle les étapes : pour l’Allemand, d’origine italienne par son père, c’est seulement la troisième course avec une moto de 1000 cm3 ! Très bien aussi pour la BMW qui, avec Tom Sykes, est très bonne dans la partie mixte de la piste, sauf à perdre six dixièmes (vous avez bien lu: six !) sur Bautista dans le T4, le secteur qui comprend la ligne droite et la dernière courbe. Les Allemands apporteront le « vrai » moteur à Imola, alors que pour l’instant Tom se contente d’un quatre cylindres à peine plus performant que celui du stock.
Le seul pilote Ducati à ne pas être encore dans le coup, est Chaz Davies, contraint de partir en troisième ligne sur cette piste. En 2017, il a pris la pole en 1’49″421 : avec la même V4R qui fait voler Bautista, le Britannique s’est arrêté à 1’49″970. Difficile aussi pour Marco Melandri, pénalisé par une chute au virage 2, toutefois sans problème physique. En 2018, Rea s’est élancé onze fois à partir de la troisième ligne, et jamais sur la quatrième : il démarre bien, est un expert en retours, mais contre un Bautista qui aura une piste dégagée, c’est une affaire beaucoup plus compliquée.
Missile rouge
Au sujet des vitesses de pointe, Bautista se démarque avec 319,5 km/h, suivi par les autres Ducati de Davies et de Rinaldi. La Kawasaki de Rea s’est arrêtée à 310,3 km/h, la meilleure Yamaha (van der Mark) est cinquième de la liste avec 314,9 km/h. La BMW de Tom Sykes atteint 305,9 km/h.
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Photo Diego De Col