Le fantasque pilote anglais, désormais officiel Ducati en Championnat du Monde Superbike en remplacement d’Ávaro Bautista, savoure actuellement son titre de vainqueur du British Superbike Championship en Californie, où il s’entraîne au soleil.
Il avait prévu ce voyage avec sa copine depuis longtemps, bien avant le début de la pandémie. La météo est en effet plus clémente en cette période de l’année sur la côte ouest des États-Unis qu’en Andorre où il est domicilié.
Mais le départ s’est retrouvé retardé car les conditions n’étaient plus du tout les mêmes pour voyager et il a donc fallu à Scott être disponible rapidement pour pouvoir rejoindre les plages californiennes.
« Je suis en Californie, mais il y pleut parfois », a déclaré Redding lors d’une conversation avec Neil Hodgson. « A l’approche du confinement, j’ai eu un vol quatre jours plus tard que ce que je voulais au départ. Puis c’est devenu de plus en plus concret et j’ai pris le prochain vol possible le lendemain. »
« J’ai rapidement jeté mes affaires dans la valise et je suis parti parce qu’il était clair qu’aucun vol ne serait possible pendant le confinement. Personne ne fait rien ici non plus, mais je peux y parfaire mon entraînement par beau temps avec ma petite amie. »
« Je suis détendu et je vois cela comme une sorte de pause estivale, même si personne ne sait quand la vie normale va se poursuivre. »
« Ce qui me manque le plus, c’est la pression de la performance. Je me sens comme un pilote à la retraite en ce moment. Tout au moins, je pense que c’est ce que je ressentirai alors (rire). »
« Vous avez moins d’obligations de faire quoi que ce soit. Vous n’êtes pas soumis à cette pression pour préparer le lendemain. Vous n’êtes pas obligé de faire ceci ou cela. De plus, l’adrénaline qui se libère pendant les courses me manque. »
« À Phillip Island, je n’ai eu qu’un petit aperçu de ce qui m’attendait. J’attendais avec impatience les prochaines courses, puis est arrivé le confinement. »
« J’essaie de rester motivé. Au début, je me suis laissé aller pendant quelques jours, mais je me suis rendu compte que je ne savais pas quand ça allait recommencer et que je devais être prêt. »