Parmi les nombreux événements qui nous ont tenu en haleine dans ce Grand Prix de Thaïlande, il y a eu la révélation d’un calendrier 2023 MotoGP composé de 21 Grands Prix qui n’a pas laissé insensible un certain Jonathan Rea. Jamais saison n’a été promise à une telle longueur, mais ce n’est pas la seule particularité. En effet, deux pays inédits sont au programme, boutant de la fête, au passage, l’étape connue d’Aragon. Il s’agit du Kazakhstan et de l’Inde, en attendant l’Arabie Saoudite. Bref, il faudra être en forme l’an prochain et d’autant plus que la course sprint ajoutera encore aux enjeux déjà importants. En WSBK, on s’amuse de ces cadences infernales promises…
Du moins, c’est le sextuple titré de la catégorie réservée aux motos issues de la série qui a réagi avec humour à la découverte du programme de la prochaine campagne en Grand Prix. Il commente ainsi : « c’est le moment idéal pour être avocat spécialisé en divorce !« . Une approche qui est moins dramatique que celle d’un Aleix Espargaró qui a carrément identifié ce nouveau programme comme « le début de l’apocalypse » …
Jonathan Rea se prépare pour Portimao
En attendant, le même Rea se prépare à ce qui l’attend ce week-end à Portimao. Avec 13 victoires et 21 podiums et après avoir fait ses débuts en WorldSBK sur cette piste en 2008, le tracé portugais détient une place spéciale dans le cœur du pilote Kawasaki Racing Team WorldSBK. L’Ulsterman est le pilote le plus titré sur la grille du site lusitanien vallonné et il espère pouvoir en tirer parti ce week-end.
La sécheresse des victoires de Rea remonte à la dernière visite du World Superbike au Portugal à Estoril, à la troisième manche, mais Rea a été vainqueur à Portimao en 2021. Lui et Razgatlioglu, tout en se battant, devront « travailler ensemble » pour combler le déficit de points face à Bautista au championnat.
Ten years ago today – Aragon pic.twitter.com/8ZHqsZbTuw
— Martin Raines (@motogpmart) September 30, 2022