A l’instar de Toprak Razgatlioglu avec sa Yamaha, il y a eu comme une perte de connexion entre Jonathan Rea et sa Kawasaki dans une FP2 où la hausse des températures a semble-t-il joué un rôle. Mais heureusement pour le sextuple champion du monde, un meilleur chrono avait enregistré lors du matin australien de la FP1. Voilà l’officiel au Ninja cinquième au terme de cette première journée à Phillip Island. Mais se prendre 1.521s sur un tour par Alvaro Bautista en fin d’exercice n’est pas un bon signe…
Entre la FP1 et la FP2, Jonathan Rea a perdu pas moins de huit dixièmes sur un tour au guidon de sa Kawasaki. Une situation qu’il explique ainsi : « je me sentais très solide lors de la première séance, notre rythme était bon ». Cependant… « Dès que la température a grimpé et que j’ai fait ma première sortie en FP2, je ne me sentais pas du tout bien avec la moto. J’avais une adhérence nulle. Nous avons essayé un petit changement de configuration pour revenir en arrière. Nous essayions quelque chose et nous étions curieux de revenir en arrière et de vérifier notre configuration de base ».
Jonathan Rea : « même avec notre configuration de base, je n’avais aucune adhérence »
Une action corrective qui n’a pas eu l’effet escompté, et c’est tout le problème : « même avec notre configuration de base, je n’avais aucune adhérence. Nous ne poussions pas le pneu, le pneu n’était pas dans la plage de température ou de pression. C’est vrai aussi que notre moto ne marche pas très bien sur le bord du pneu. Nous devons la faire tourner plus naturellement. Ce sera une priorité demain ».
Et pour cause : « lorsque je lance la moto dans le virage, j’en ai besoin pour suivre le virage et ne pas utiliser l’arrière ou pour glisser et corriger la ligne. C’est gaspiller le pneu arrière. Nous rechercherons de l’adhérence dans les virages ». Samedi, les températures sont promises pour être plus fraiches à Phillip Island, mais aussi avec un risque de pluie…
WSBK Superbike Phillip Island FP2 : chronos
