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Loris Baz

Dans le clan BMW, ce il n’y a plus à tergiverser depuis qu’il est devenu officiel que Toprak Razgatlioglu rejoindra l’aventure M1000RR en 2024. Un recrutement qui induira un départ car la marque munichoise n’a que quatre motos à proposer, et non cinq. Il faut donc convaincre et, pour le moment, c’est Garrett Gerloff qui tient la vedette en se présentant comme le meilleur pilote du blason à l’hélice au championnat après l’échéance de Misano. Il est l’équipier d’un Loris Baz qui, contractuellement, et du point de vue des résultats, a toutes les apparences du maillon faible…

Et ce déficit en résultats bruts vient d’abord de cette blessure que lui a infligé Alex Lowes à Mandalika. En le percutant, l’officiel Kawasaki a cassé le péroné droit et fracturé la cheville droite du Français de 30 ans dont tous les ligaments du genou ont été déchirés. Des lésions dont il se ressent encore… « Je ne m’attendais pas à ce que la blessure me dérange autant au guidon », a déclaré Loris Baz sur Speedweek. Une situation qu’il a subie lors du dernier rendez-vous à Misano : « j’ai toujours espéré que ce serait enfin un bon week-end et que je pourrais rouler à 100%, mais ce n’est pas encore le cas ».

Comme si cela ne suffisait pas, le tricolore n’a pas été en veine avec la fiabilité de sa BMW. Une situation technique précaire qui l’a suivi durant tout le meeting. Sur sa course du samedi il a ainsi commenté : « j’ai pris un bon départ et pendant les huit à dix premiers tours, j’ai eu l’impression d’être plus rapide que Tom Sykes. Mais je n’ai pas trouvé le moyen de le dépasser. J’avais aussi l’impression que la moto devenait de plus en plus lente mais nous ne pouvions pas comprendre pourquoi ».

Loris Baz : « je n’ai pas eu l’impression que le moteur était cassé »

Un mauvais présage qui s’est aussi manifesté le dimanche matin… « C’était alors la même chose dans la course Superpole. J’ai roulé assez vite et j’avais un bon rythme. Mais ensuite, quelque chose s’est mal passé avec la moto. Elle était juste très lente dans la ligne droite ». Puis il y a eu ce tour de mise en grille pour la course 2… « J’ai vu de la fumée sortir de la moto pendant le tour en direction de la grille de départ, mais je n’ai pas eu l’impression que le moteur était cassé », a déclaré Baz.

« Je suis donc retourné aux stands et l’équipe a fait un excellent travail en réparant à temps pour le début de la course. Je pense que c’était juste un capteur qui n’était pas au bon endroit. J’ai dû partir en fin de grille. Ce n’était pas idéal mais j’ai pris un bon départ et j’ai été assez rapide. J’ai pu garder un assez bon rythme » ajoute-t-il. On mentionnera que malgré ces écueils, le pilote Bonovo a ramené les points de la douzième place. Il termine : « un grand merci à tous les gars, à tous les mécanos car sans eux j’aurais été absent de la course. Espérons que notre malchance est enfin terminée ». Réponse à la prochaine manche à Donington, où il faudra encore marquer les esprits et se montrer à son avantage en vue de 2024.

Loris Baz

 

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