Loris Baz a été affecté comme tout le paddock du WSBK réuni à Jerez par la tragique disparition en course de Dean Berta Viñales. Un pilote de 15 ans de la catégorie Supersport 300 qui rejoint hélas dans l’autre monde les autres mineurs qu’étaient Jason Dupasquier et Hugo Millan, pilotes en Moto3. En dehors de l’âge précoce, un autre élément commun était partagé par ces espoirs de la vitesse moto : le fait de participer à des catégories où les grilles de départ sont plus que fournies avec des motos du même niveau ce qui amène à des courses en peloton serré sans merci. Malheur, dans ce cas, à celui qui chute au milieu de la mêlée…
Le pilote qui tombe dans ces compétitions se voit ainsi fatalement happé par le peloton en furie. Dans les trois cas qui ont entraîné la mort, il y a eu percussion avec des motos avec des conséquences fatales. Cela amène forcément à réflexion et Loris Baz a apporté une évaluation de la catégorie d’entrée du WSBK qui est à verser au dossier. Sur GPOne, il a ainsi déclaré : « ce n’est pas le meilleur moment pour parler, mais le SuperSport300 est la catégorie la plus dangereuse de tous les temps ».
We will miss you Dean🖤💐#ESPWorldSBK pic.twitter.com/hjJKLZQM6c
— WorldSBK (@WorldSBK) September 26, 2021
Loris Baz : « je ne le regarde même pas, parce qu’il y a de quoi avoir peur »
Il ajoute : « moi ou je ne le regarde même pas, parce qu’il y a de quoi avoir peur. Entre autres, le frère de mon coach y a couru, il est parti après trois courses car il était triste et effrayé, sans avoir rien appris dans ce Championnat. Les motos ont toutes les mêmes performances, tu ne peux pas faire la différence, du coup tu te retrouves dans les grands groupes et où tu espères que rien n’y arrivera. Personnellement, je trouve que le 600 est moins dangereux ».