La société évolue, et les responsables de grands événements, sportifs ou non, ont désormais une approche très différente de sujets que l’on tenait pour acquis, mais qui font actuellement l’objet de quelques polémiques. En 2018, la Formule 1, alors dans une démarche qui entendait promouvoir une vision jugée moins dégradante de la femme, décide d’en finir avec les fameuses Umbrella Girls. C’est maintenant au tour du Championnat du Monde Superbike de suivre le même chemin. D’après les rumeurs, on ne verra plus les Umbrella Girls des sponsors du Championnat du Monde sur la grille de départ, dès la saison prochaine.
Dorna veut suivre les étapes franchies par Liberty Media dans le Championnat du Monde de Formule 1 et dans le paddock de la manche en Argentine, des rumeurs circulent concernant la saison prochaine : il n’y aurait pas d’hôtesses sur la grille de départ. Dorna veut opérer une révolution majeure dans le Championnat du Monde Superbike, dans le but de le rendre plus attractif et plus accessible aux fans, un lifting qui lui permet d’être plus proche de son temps.
Il y a quatre ans, lorsque cette règle a été mise en œuvre dans le Championnat du Monde de Formule 1, Carmelo Ezpeleta a déclaré « Nous allons continuer ainsi. Il ne nous semble pas juste qu’il y ait certains emplois en MotoGP que les femmes ne peuvent pas faire parce que tout le monde peut le faire. »
Il a également ajouté que « Nous avons des femmes pilotes, nous avons des femmes ingénieurs, des télémètres et toutes sortes de femmes et d’hommes. Tous les métiers du MotoGP sont effectués par des femmes et des hommes ».
Ce ne serait en revanche pas une révolution dans le monde de la compétition dérivé des motos de série, mais plutôt une évolution de la tradition. Il y aura toujours des filles présentes sur le podium et en parc fermé quand il s’agira de Superpole, comme toujours, pour accueillir les pilotes les plus rapides.
