WSBK Imola J1, Loris Baz a été accroché par son équipier Gerloff qui déclare : "je déteste être dans cette position mais ce n'est pas ma première fois"

Loris Baz est décidément bien malchanceux dans cette saison de WSBK qui marquait ses retrouvailles avec BMW. Le Français n’a pas été épargné par le sort, entre les casses mécaniques et les accrochages, dont celui avec Alex Lowes dont les conséquences physiques se ressentent encore. On peut même se demander, au soir de ce premier jour du meeting d’Imola si le tricolore n’est tout simplement pas maudit puisque, lors de la FP2, et à 24h00 d’une décision cruciale pour son avenir, il a été percuté par son propre équipier Garrett Gerloff. Ce dernier, gêné aux entournures, a néanmoins bien fini sa séance au troisième rang, tandis que Loris se contentait de la douzième place.

C’est un Garrett Gerloff tout penaud qui faisait le point sur sa première journée à Imola. Et pour cause : ce qui venait de se produire avec son équipier Loris Baz lors de la FP2 lui a rappelé les mauvais souvenirs d’un accident avec Razgatlioglu alors qu’il était encore chez Yamaha … Mais que s’est-il donc passé ? Au début de la séance de 45 minutes, Gerloff s’est fait une frayeur avant Rivazza 1 alors qu’il était légèrement hors ligne au freinage, ce qui l’a précipité dans le virage plus rapidement qu’il n’aurait dû arriver. Il a hélas rencontré son coéquipier Baz sur sa route et la paire a violemment rejoint le bac à gravier. Tous deux ont pu néanmoins reprendre la session après que leurs machines M1000RR aient été réparées, Baz terminant 12^e, mais l’Américain pointant troisième.

**Gerloff : « je suis désolé pour Loris Baz et toute l’équipe »**

Expliquant l’accident, Gerloff a déclaré : « je suis désolé pour Loris Baz et toute l’équipe. Je suis définitivement gêné que cela se produise, mais je suis heureux que tout le monde aille bien. Le poignet de Loris fait un peu mal. C’était juste une chose malheureuse. Je déteste être dans cette position mais ce n’est pas ma première fois ». Puis il ajoute : « je suis content d’être dans les trois premiers du jour. J’ai utilisé un pneu SCQ à la fin, ce qui aide évidemment un peu. J’ai l’impression qu’il nous manque encore un peu de rythme de course avec les pneus de course. Nous avons du travail à faire mais je suis content d’avoir une bonne équipe autour de moi et ils vont travailler aussi dur que possible pour améliorer la moto pour demain samedi ».

On rappellera qu’il y a eu trois drapeaux rouges dans cette FP2, ce qui signifie que les équipes et les pilotes n’ont pas évaluer les longs runs autant qu’ils l’auraient souhaité. Le premier a été sorti après la chute de Gabriele Ruiu (Bmax Racing) au virage 22, avant que le sextuple champion du monde Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) ne tombe dans le même virage plus tard pour faire sortir le second. Le dernier drapeau rouge était après une chute de Tito Rabat (Kawasaki Puccetti Racing), également dans le dernier virage…