Par Paolo Gozzi , @ paologozzi1 / Corsedimoto.com
Après le contact et la chute, le champion du monde est apparu derrière le mur pour « saluer » son coéquipier.
Jonathan Rea venait de célébrer 60 victoires mondiales, record absolu, mais Tom Sykes l’a envoyé au sol lors de ce qui aurait pu être le week-end de la percée au championnat. Au cours du troisième tour, le Cannibal a franchi la ligne avec son coéquipier. Il était convaincu qu’il l’avait sorti de son chemin et qu’il pouvait commencer sa course, mais l’autre pilote a répliquer en le touchant. Pas beaucoup, mais suffisamment pour l’envoyer dans les graviers. Jonathan ne l’a pas bien pris et, le tour suivant, s’est mis derrière le mur de sécurité pour l’applaudir avec sarcasme. Il l’a fait juste à temps, parce que quelques tours plus tard Tom Sykes s’est couché, le faisant tout seul. Un dimanche maudit pour le Champion du Monde 2013.
Why was @jonathanrea clapping from the side of the track following his crash? 🤔 Stay tuned…#CzechWorldSBK pic.twitter.com/qBp2HKZPEz
— WorldSBK (@WorldSBK) June 10, 2018
CE QUI S’EST PASSE – La veille, Rea avait profité du revers de Chaz Davies (seulement huitième) pour grimper à +81 points au classement. Dans la course 2, il n’est pas parti comme d’habitude de la troisième ligne, et il a fait deux tours lents en septième position derrière Tom Sykes, en essayant à plusieurs reprises de le dépasser. Déjà au dernier virage, à la fin du premier tour, leurs trajectoires s’étaient croisées, Sykes avait coupé la route à Rea, au point de lever le bras pour s’excuser. Un tour et demi après, le contact fatal est survenu. Que les deux « camarades » (appelons-les comme ça….) ne s’aiment pas l’un l’autre est bien connu, mais que l’on puisse en arriver à cela n’était pas imaginable.
UNE RAGE JAUNE – Le contact coûte cher à Kawasaki : Rea a commencé avec le pneu C avant, plus dur que le B monté par tous les autres pilotes de tête. Il aurait donc pu faire une différence en fin de course, peut-être en attaquant Chaz Davies et en augmentant encore son butin. Au lieu de cela, l’avantage est tombé à 65 points, pratiquement la même situation que la veille (64). Entre la réduction des tours et les départs à partir du centre du groupe imposés par un règlement spécifique pour ne pas le laisser gagner facilement, Rea n’avait pas vraiment besoin d’un « coéquipier » aussi ambitieux. Qui sait à quel point les Japonais seront heureux…..
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