WSBK : Avec une seule moto à Phillip Island, où va Moriwaki ?

Représentante officielle de Honda en Championnat du Monde Superbike en 2019, en association avec Althea, Midori Moriwaki (photo ci-dessus) avait permis à Leon Camier de terminer dix-septième en fin de saison, devant Alessandro Delbianco et Ryuichi Kiyonari, tous trois sur Fireblade.

Cette année, la HRC s’engage officiellement avec Álvaro Bautista et Leon Haslam, tandis que Moriwaki fait théoriquement confiance au sein de son MIE Racing team à Takumi Takahashi et Jordi Torres. Pourtant lors des essais MotoGP à Sepang début février, la rumeur a couru que Midori Moriwaki négociait avec Lorenzo Savadori et que les parties étaient d’accord. Cependant, le contrat n’avait pas été signé. Savadori préférait en effet rester pilote d’essai MotoGP pour Aprilia, et il était probable que le constructeur de Noale lui verserait un bien meilleur salaire que ne pourrait le faire Honda MIE. D’autre part, un éventuel remplacement d’un pilote titulaire blessé en cours de saison en MotoGP est toujours une bonne opportunité pour se mettre en valeur. Sans parler des problèmes de Iannone.

Chez Moriwaki, on travaille donc pour embaucher Jordi Torres chez MIE Honda en tant que deuxième pilote. Mais comme les négociations ne sont pas encore conclues et qu’aucun contrat n’est déjà signé, il est trop tard pour être présent à Phillip Island pour l’Espagnol, et il est maintenant clair que l’équipe n’aura qu’un seul pilote – Takahashi – pour l’ouverture de la saison en Australie le dernier week-end de février et pour la deuxième course au Qatar deux semaines plus tard. Début janvier déjà, Honda a été informé que l’équipe ne disposait pas d’un budget suffisant pour couvrir la totalité du Championnat du Monde avec deux pilotes.

Torres pilotera donc la deuxième CBR1000RR-R seulement à partir de l’ouverture européenne à Jerez le dernier week-end de mars. En 2019, Torres a roulé pour Pedercini Kawasaki, la nouvelle équipe de Sandro Cortese, et a brillé avec la 6e place à Laguna Seca.

La grande question est maintenant de savoir où Moriwaki, et son associé Genesio Bevilacqua, vont trouver le complément de budget nécessaire pour boucler la saison.