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Lors de la course 2 des Superbike en Aragon, Alvaro Bautista part en tête, enchaîne les records et ne laisse aucune chance à l’as de la BMW, Toprak Razgatlioglu, qui consolide toutefois la tête du classement du championnat du monde. Nicolo Bulega, un podium mais cela ne suffit pas.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista conserve son trône à Aragon, Toprak perd la course à coup de records mais augmente son avance au classement du championnat du monde. Le champion du monde en titre a mis la moitié du championnat pour trouver le moyen de neutraliser au maximum l’effet du lest, et sur cette piste magique (neuf triomphes) il a retrouvé sa supériorité d’antan. Mais pour le titre, il est trop tard…

L’as de BMW avait manqué les deux manches précédentes en raison de sa blessure à Magny-Cours et avait vu l’écart au classement se réduire à 13 points. Le Motorland était le piège idéal pour mettre la BMW dans les cordes, mais au lieu de cela Nicolò Bulega, entre pannes mécaniques et problèmes divers, sauve le podium mais se retrouve à 39 points. Il en reste 124 en jeu, tout est encore possible. Mais aujourd’hui, Toprak Razgatlioglu a envoyé un signal de champion : quand il ne peut pas gagner, il limite les dégâts au maximum. Il sera difficile de le rattraper.

Alvarito, le ducatista des records
Alvaro Bautista grimpe à pas de géant au tableau d’honneur du Superbike. Il compte désormais 63 triomphes et 105 podiums, soit plus que tout autre ducatiste de l’histoire. Les chiffres brillent, sauf ceux qui seraient plus importants en ce moment, à savoir ceux du classement du championnat. Avec deux victoires tonitruantes en une seule journée, Alvarito a marqué 50 points, soit seulement un de plus que Toprak, trois fois deuxième. Il reste donc loin de la tête, avec 81 points. Il faudrait que quelque chose de grand se produise lors des deux dernières manches pour qu’il revienne sur la bonne voie. « J’ai perdu mais j’ai vraiment fait de mon mieux », se réjouit Toprak Razgatlioglu. C’est vrai : non seulement il a effacé les doutes sur sa totale récupération physique après un terrible coup et trois semaines d’arrêt, mais il a aussi donné des ailes à la BMW, qui a toujours souffert ici. Dans le week-end le plus difficile, El Turco a fait un pas (décisif ?) vers un deuxième championnat du monde, qui serait le premier pour le géant allemand.

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Paolo Gozzi

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