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Lorsque l’on parle de marché des transferts en compétition moto, on pense automatiquement à celui, agité, qui se profile à l’horizon du MotoGP. Mais c’est oublier qu’en WSBK, il y aura aussi de la négociation dans l’air. Car les échéances en vue des périodes 2021-2022 seront les mêmes et il faudra donc les fixer en 2020. Dans ce cas, le statut des leaders de la catégorie devrait être fixé assez vite. Ce sera sans doute le cas de Marc Márquez en Grand Prix. Mais aussi pour Jonathan Rea en WSBK. Car Kawasaki a déjà commencé à budgéter à la hausse le bail de son prolifique Irlandais du Nord…

La trêve hivernale est respectée sur la piste, mais dans les coulisses, il n’y a pas vraiment de répits. Le WSBK fera sa rentrée le 22 janvier à Jerez pour des tests qui ne devraient encore rien révéler de la nouvelle Honda qui n’apparaîtra sans doute que dans les ultimes instants avant le début des hostilités, à Phillip Island. Mais les managers, eux, ont leurs portables bien ouverts. Notamment celui de Jonathan Rea, dont la liaison avec l’usine Kawasaki n’a jamais stoppé.

Le quintuple titré en WSBK est en position de force pour remettre sur la table son contrat signé pour deux ans en 2018 et d’une valeur du million d’euro. A Akashi, on est prêt à faire ce qu’il faut pour celui qui apporte la gloire à la ZX-10R. On parle d’un accord allant au-delà du million et demi d’euro. Reste à savoir si la période sera d’un an renouvelable ou directement de deux ans. Avec l’installation de Ducati, la montée en puissance de BMW, les ambitions légitimes de Yamaha et l’inconnue Honda, il y a effectivement matière à s’interroger sur deux choix : rester ouvert en vue d’un déménagement vers du mieux, ou pérenniser sa position alors que la concurrence s’exacerbe…