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Les grandes manœuvres ont commencé du côté de Dorna pour arriver à caser un maximum de Grands Prix en Asie du Sud-Est, tout en compensant dans la mesure du possible les circuits espagnols en surnombre qui doivent faire un peu de place aux Orientaux.

Les circuits espagnols devraient entrer en alternance afin de faire une place en 2021 par exemple au Grand Prix d’Indonésie, sur le circuit de Mandalika, sans oublier le Portugal qui aimerait bien revenir au calendrier.

Carmelo Ezpeleta, patron de Dorna, a confirmé que le nombre maximum de courses autorisées par saison pour 2021 sera de 20 et qu’il passera à un maximum de 22 manches par saison à partir de 2022 grâce à un accord avec les constructeurs et équipes.

Mais avec quatre courses en Espagne – Jerez, Catalogne, Aragón et Valence – il a exclu que les quatre circuits soient inscrits au calendrier si les dispositions actuelles restent inchangées. « La seule façon d’accepter les nouveaux pays qui demandent à adhérer est de réduire le nombre de courses dans les endroits où nous en avons le plus », a-t-il expliqué.

« Nous ne pouvons pas concentrer sur une région près de 25% des courses du Championnat, et pour cela nous avons décidé que la meilleure façon était la rotation. Nous avons un contrat avec l’Indonésie (à partir de 2021) comme annoncé précédemment et c’est la seule chose que je peux commenter. Le reste est avec des pays qui sont en contact avec nous, mais tant que le contrat n’est pas signé, nous ne l’annoncerons pas. »

« Tout le monde sait qu’il y a beaucoup d’intérêt de la part de nombreux pays à accueillir le MotoGP. Certains de ces pays sont très importants pour l’industrie, en particulier dans la région de l’Asie du Sud, et c’est pour cette raison que nous y réfléchissons. Évidemment, le calendrier ne peut pas être illimité. Pour notre première année en 1992, le calendrier était de 13 Grands Prix et l’année prochaine, il sera de 20. »

Le Circuit de Barcelona-Catalunya a pris les devants afin de ne manquer de courses en décidant d’organiser du 18 au 20 septembre 2020 une manche du Championnat du Monde Superbike, pour la première fois depuis sa création. Mais le mondial SBK est loin d’être un inconnu pour les pilotes et les équipes espagnols, très présents depuis que Dorna a acheté ce Championnat aux frères italiens Maurizio et Paolo Alberto Flammini.

Ainsi lors du Championnat Superbike qui s’est terminé samedi à Losail, Jonathan Rea a remporté la victoire sur une Kawasaki préparée par le team KRT des frères Guim et Biel Roda. Cette équipe est catalane et a son siège à Granollers.

Le deuxième du Championnat était Álvaro Bautista. Jordi Torres et Hector Barbera ont également participé. Ana Carrasco a obtenu le titre SSP300 l’année dernière, et son compatriote Manuel Gonzáles cette année.

En 2011, le Barcelonais Carlos Checa a remporté le Championnat du Monde Superbike avec une Ducati. C’est avec cette même marque qu’en 2003 Rubén Xaus, de Sant Cugat del Vallès, a obtenu la deuxième place. Fonsi Nieto, Gregorio Lavilla, David Checa, Juan Borja, Carmelo Morales, Dani Amatriaín, Joan Garriga, Pere Riba et Joan Lascorz ont également obtenu des résultats en Superbikes.

La course qui se déroulera sur le circuit de Barcelone portera le nom de Catalogne, comme le MotoGP, car la Generalitat, à travers le Conseil général du sport, soutient cette initiative.

Illustrations © Circuit de Barcelona-Catalunya

Source partielle © ARA 2019