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Avec les meilleurs temps des deux séances de test en Malaisie, Maverick a prouvé qu’il était capable chez Yamaha de chausser les bottes du triple Champion du Monde MotoGP Jorge Lorenzo. Désormais coéquipier de Valentino Rossi – le pilote le plus populaire de toute l’histoire du sport moto – Vinales veut tout donner pour ne pas risquer de laisser passer sa chance. Il n’en oublie pas pour autant que c’est avec Suzuki qu’il a pu développer son talent dans la catégorie supérieure.

« Normalement, je m’adapte rapidement aux nouvelles motos, explique Maverick. Lors du second test avec la Yamaha à Sepang, j’ai ressenti comme si elle était une partie de moi. Je pensais : « Je peux faire avec la M1 tout ce que je veux ».

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« J’ai beaucoup appris de Suzuki, avec qui j’ai développé la GSX-RR en partant quasiment de zéro. Cette expérience m’a donné pour la Yamaha un grand avantage parce que je comprends maintenant beaucoup mieux comment est faite une moto, comment la développer, et ainsi de suite. Cela a été un processus d’apprentissage précieux. Honnêtement, en partant de chez Suzuki, j’étais dans tous les domaines à un très bon niveau. Cela me rend heureux. Et je suis très reconnaissant à Suzuki.

« Quand j’ai commencé à piloter la Yamaha, j’ai remarqué immédiatement que la M1 était un peu plus facile à conduire très vite. Je ne risque pas ma vie et mon intégrité physique à chaque tour avec la M1. Si vous connaissez bien la Yamaha, vous pouvez déjà en obtenir 100 pour cent en FP1 le vendredi, ce qui est utile. Je suis habitué à toujours piloter à la limite. Bien que je puisse toujours aller à 110 pour cent avec la Yamaha, nous serons à un très bon niveau.

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« J’ai consulté les données enregistrées pour découvrir l’expérience des anciens pilotes, comment ils utilisent le frein arrière, tournent les gaz pour éviter les wheelies, utilisent la puissance. Tous ces petits détails.

« Il y a beaucoup de choses que je peux apprendre. Je peux aussi toujours améliorer mon style de pilotage. Dans certaines zones, Jorge et Valentino sont encore mieux que moi. Je vais regarder en 2017 tous les jours les informations recueillies par Jorge en 2016, celles de Valentino et des autres pilotes Yamaha afin de connaître ce que mes adversaires ont de mieux que moi. A Valence, j’infléchis par exemple dans le long virage avec beaucoup de gaz. Les données m’ont montré que je devais y changer mon pilotage. Ensuite lors du test de novembre à Valence j’étais ainsi mieux dans le dernier secteur.

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« A Sepang, je me suis amélioré chaque jour. Il est important de garder les autres pilotes toujours bien en vue. Vous ne pouvez pas toujours être dans tous virages le plus rapide. Il est donc conseillé de regarder les données. Si vous ne le faites pas, vous ne pouvez pas être mieux.

« Pour 2017, nous devons tout faire afin de ne pas être nerveux. L’expérience des deux premières années de MotoGP aidera à cela. L’année dernière, je devenais parfois nerveux quand je pensais que je pilotais à 100 pour cent, mais que j’étais à quatre dixièmes du meilleur temps. Je pense que cette année je peux toujours être à l’avant. C’est important. Cela me donne la paix et la confiance. »

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Photos © Yamaha

Source : Günther Wiesinger pour Speedweek.com, © Red Bulletin Schweiz AG

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