MESSAGE D’AVERTISSEMENT!

Tout ce que vous lirez ici est faux sauf à démontrer que ce soit vrai. Nous, on n’est ni pour ni contre. Si regarder par le trou de la serrure vous rebute mais qu’il arrive plus souvent qu’à votre tour de céder à cette pulsion, vous êtes au bon endroit au mauvais moment. Voici la vie des gens du paddock par le petit bout de la lorgnette, c’est à dire hors de course. C’est du “on dit”, du ragot, du pas forcément toujours très beau et sans doute aussi parfois du mytho ou du faux. En tout cas, c’est du People du Paddock. Donc du Village People.

ATTENTION, certains sujets peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, ou des plus vieux, ainsi que des personnes qui ne prennent pas de recul. On vous aura prévenu.

Si vous voulez des informations vérifiées, des interviews, de la technique ou des photos, changez vite de rubrique! Il est encore temps!

Vous êtes encore là ? Alors on y va, mais ne venez pas vous plaindre après !


Au début, nous avions pris cela un peu à la légère, comme une petite bêtise de potache turbulent due au caractère marqué des champions australiens. Pressés de se rendre au Warm Up des Moto2, Remy Gardner et son champion de père avaient accroché une voiture dans laquelle se trouvaient trois Japonais.

A priori, Remy Gardner conduisait la voiture sans le permis spécial nécessaire au Japon. Le ton montant un peu, un des Nippons avait alors pris les clef de la voiture des Gardner et a appelé la police. Les choses en étaient venues aux mains et si Remy a simplement raté le warm up, il n’a été libéré que provisoirement pour participer au Grand Prix. Il a en effet dû se représenter à la police lundi dernier avant d’être finalement libéré quelques dizaines heures plus tard. Dans le doute, son team avait demandé à Anthony West de revenir au Australie depuis Jerez, ce que le pilote avait fait, finalement pour rien, donc, les choses se terminant à priori bien pour Remy Gardner.

Ce n’est pas encore le cas pour son père qui, à l’heure actuelle est toujours incarcéré au Japon et ce, malgré les démarches entreprises par le Consulat australien. Le champion du monde australien, qui nie totalement les accusations, peut, selon la loi japonaise, être retenu jusqu’à 23 jours pour investigation.

Le ministre australien des affaires étrangères s’est exprimé sur le sujet.

Julie Bishop : « Nous avons assurément fourni le soutien du consulat à Mr Gardner et son fils. Les détails de cet incident ont été communiqués, mais nous n’avons pas été en mesure de les vérifier. Mais nous continuons à fournir tout le soutien que nous pouvons à Mr Gardner alors qu’il est détenu en prison à Tokyo. »

Moralité, la différence de culture entre différents pays peut parfois transformer un incident bénin à nos yeux en une affaire qui prend des proportions très déplaisantes.

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