Depuis un petit moment, Ramón Aurín et Santi Hernández,
les deux responsables techniques des motos de Dani Pedrosa et Marc
Marquez, décortiquent le circuit où se déroule la prochaine manche
du Championnat du monde.
Aujourd’hui, il s’agit évidemment de Motegi.
Ramón Aurín : « C’est un circuit particulier pour nous car il appartient à Honda, ce qui nous apporte une responsabilité supplémentaire. Etant un circuit Honda, il est entièrement en accélérations et en vitesse de pointe. »
Santi Hernández : « Il est important d’avoir une moto très stable au freinage. Les disques avant souffrent beaucoup à cause des hautes températures engendrées par les forts freinages et le temps que vous passez à freiner. »
Ramón Aurín : « Les pilotes sont à la limite et ils freinent à la limite. Une perte de 5% en puissance de freinage est assez pour vous faire sortir et perdre le tour ou la course. »
Santi Hernández : « C’est un circuit qui paraît à priori très simple car il n’est composé que d’accélérations et de freinages. Il vous donne l’impression de ne pas être difficile, mais en réalité c’est un circuit très compliqué. »
Ramón Aurín : »Il y a quelques années, la course faisait un tour de plus. Avec le nombre de lignes droites qu’il y a ici, le pourcentage passé plein gaz est élevé, ce qui implique que la consommation est très élevée. Ce n’était pas le cas pour Honda, mais les autres constructeurs manquaient parfois d’essence tellement ils étaient proches de la limite. »
Santi Hernández : « Les fans japonais sont très différents des Européens, des Américains ou des Australiens. Ils sont tellement respectueux qu’ils demandent d’abord la permission aux pilotes de leur demander de leur faire signer leurs chemises, leurs posters ou leurs photos. »