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Loris Capirossi (Bologna, 1973) a été le plus jeune pilote à remporter un titre mondial, en 1990 lorsqu’il roulait en 125 cc et n’avait que 17 ans. 

Il a couru pendant trois saisons pour Suzuki. L’Italien est actuellement responsable de la sécurité au Grand Prix et membre de la Direction de Course.

Après avoir déjà essayé la Ducati GP17 au Mugello, et avant la KTM au Red Bull Ring, l’Aprilia RS-GP à Misano, la Honda RC213V à Motegi et la Yamaha M1 de Valentino Rossi dans un lieu « surprise », Capirex a testé la Suzuki GSX-RR à Brno pour faire des commentaires pour la télévision.

Soit de nouveau le bienvenu, Loris !

« Merci beaucoup. C’était une opportunité vraiment fantastique. J’aimerais remercier Suzuki pour mon expérience d’aujourd’hui car cela a été comme de retourner dans le passé. J’ai couru avec une Suzuki, habillé en bleu, comme il y a des années. Et c’est pourquoi cela a également été doublement émouvant. »

Pourquoi avez-vous piloté la Suzuki GSX-RR 1000?

« Eh bien, c’était un projet de Dorna qui voulait que je teste toutes les motos de MotoGP sur différents circuits et que je pilote la Suzuki à Brno. Nous l’avons fait avec des caméras à bord et pour la télévision. Je pense que c’est une bonne chose pour les fans. »

Suzuki est une marque pour laquelle vous avez déjà couru il y a des années …

« Et c’est pourquoi piloter cette moto me procure des souvenirs aussi géniaux. »

Donc, cela a-t-il été fantastique de piloter de nouveau une MotoGP ?

« Écoutez, j’avais l’habitude de parler de cela avec quelques-uns de mes anciens mécaniciens: je payerai d’argent cher pour refaire ce test. »

Combien de tours avez-vous pu effectuer?

« Eh bien, j’ai fait environ neuf tours au total. Je devais faire un tour avec des commentaires en italien, un autre en espagnol et un autre en anglais. »

A quel point les prototypes MotoGP ont-ils changé?

« Honnêtement, maintenant, les motos ont beaucoup évolué, surtout dans les changements de vitesse; ils sont très rapides. Et disons que les moteurs sont beaucoup plus électriques. »

Il y avait des motos différentes, n’est-ce pas?

« Oui. J’ai roulé avec une moto de 800cc et une 1000cc, et il est donc difficile de comparer. Certes, en termes de vitesse maximale, elles n’ont pas tellement changé, mais elles ont plus de puissance. »

Quelle a été la chose la plus fascinante à propos de ce test de la GSX-RR1000?

« Le plus fascinant a été de la piloter. Je suis très chanceux; Dorna m’a donné la fantastique occasion de pouvoir conduire toutes les MotoGP en une saison. Et je l’ai fait, alors je me sens privilégié. Je me sens comme un enfant. Piloter de nouveau une Suzuki …. Pff, ma première moto était une Suzuki et c’est une marque très spéciale. »

Aviez-vous déjà essayé de rouler en parlant dans un microphone?

« Je l’avais fait auparavant avec une moto de route et c’était très simple, mais avec MotoGP, les temps de réaction sont raccourcis, il y a tellement de puissance … et c’est pourquoi c’est beaucoup plus difficile. »

Vous avez même touché l’asphalte avec votre coude …

« Oui, oui, (rires). La plus belle chose, c’est qu’au cours des quatre dernières années, le style de pilotage a tellement changé. Maintenant, les pilotes se déhanchent beaucoup plus que nous. Cela ne signifie pas que nous nous penchions moins, mais la position du corps dans le virage a également changé. Mais même en me penchant normalement, je pouvais faire toucher mon coude, alors imaginez à quelles limites ces motos vous permettent d’aller. »

Après avoir eu une telle opportunité, la possibilité de courir à nouveau existe-t-elle ?

« Non, non. La plus belle chose de piloter à nouveau une moto est que vous vous sentez de nouveau jeune, et aussi de réaliser à quel point les pilotes MotoGP sont courageux. »

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