Il est des signes après des événements compliqués qui ne trompent pas. Lorsque Lorenzo s’est relevé de son accrochage avec Iannone au départ d’un Grand Prix d’Argentine qui était déjà mal engagé, après des séances d’essais loin des performances espérées, l’émotion et la frustration ont éclaté au grand jour. En deux Grands Prix seulement, les espoirs placés en cette saison 2017 font place aux doutes. Toujours corrosifs.

Jorge Lorenzo a quitté son cocon Yamaha pour tenter l’aventure dans la maison Ducati. Un miroir aux alouettes ce blason de Borgo Panigale ? Marco Melandri y a failli laisser sa santé mentale, le monument Rossi s’y est érodé et il n’y a finalement que le diamant brut Stoner à y avoir laissé sa trace. Face à une telle liste, non exhaustive, on se dit que Dovizioso a décidément bien du mérite et que Iannone n’est pas si mauvais.

Mais parlons du cas Lorenzo. Une selle trop basse fustigée comme la raison de ses problèmes élèvera-t-elle le niveau de jeu de Por Fuera sur la GP17 une fois qu’elle sera rehaussée ? Ou la marche est-elle décidément trop haute ? « Je vis un moment difficile de ma carrière » lâche le quintuple titré qui a laissé sa Ducati blessée sur le bas-côté argentin.

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« C’est dur d’ignorer le fait qu’il y a de la frustration après ces deux premiers Grands Prix. Le championnat est une colline difficile à grimper et on le fait avec une moto qui n’est pas parfaite. C’est toujours compliqué d’accepter ces moments négatifs. Mais parfois vous traversez un tunnel et la lumière peut apparaître à n’importe quel moment ».

Mais pour l’instant, la seule lumière qu’il y ait, c’est celle de l’espoir : « j’espère que l’on aura une météo favorable lorsque l’on rendra à Austin. Vu de l’extérieur, c’est dur de voir le bon côté, mais nous restons positifs ».

Contre mauvaise fortune, il faut en effet faire bon cœur.

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