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Après la publication de la première partie de l’interview que Vale a accordé à Linus et Nicola Savino (voir ici), deux des animateurs de Deejay Chiama Italia, voici la suite.

Valentino effectue d’abord une comparaison entre Johann Zarco, avec qui il a eu un peu de tension, et un pilote de F1 : « Il est comme Verstappen, il ne freine jamais. »

Franco Morbidelli est son élève à la VR46 Riders Academy mais sera aussi son adversaire en MotoGP : « Il est très fort, il a fait peur cette année. Huit victoires, Champion du Monde, c’était un grand plaisir de le voir gagner. Son père l’a amené à Tavullia, ils venaient de Rome, nous l’avons beaucoup aidé, c’est un garçon en or. »

Rossi parle de sa retraite : « Oui, j’ai peur d’arrêter, je pense que quand j’arrêterai le MotoGP, j’aurai dix ans pour rouler en voiture, plutôt les rallyes que la piste. Peut-être que je courrai les 24 Heures du Mans avec Alonso, comme ça nous sortirons ensemble pour dîner (rires, ndlr). Cependant, je vais courir tant que je serai compétitif. »

La F1, après des essais avec Ferrari ? « Le moment où j’ai été le plus proche de la F1 a été 2006. J’ai roulé très vite, les essais étaient bons, mais il aurait été difficile de devenir pilote officiel de Ferrari. Je ne l’ai jamais regretté, car ensuite j’ai gagné deux autres Championnats du monde. »

Valentino tentera de remporter son 10ème titre en 2018 : « L’année dernière, il aurait été possible de gagner, cette année ça a été plus difficile, mais pensons à l’an prochain. Nous le répétons, cela dépendra de moi et de la moto. Il faut être en forme et avoir une moto dans le coup. D’ici février, Yamaha devra faire un grand saut au niveau de la qualité. La majeure partie de notre travail a été faite, nous avons fait une réunion après les essais où Viñales et moi avons dit ce dont nous avions besoin. »

Quel est son adversaire le plus fort ? « Marquez est très fort, mais Stoner et Lorenzo aussi, je dirais les trois d’entre eux. »

Les progrès de Ducati, avec Andrea Dovizioso qui a lutté pour le titre, et Jorge Lorenzo qui a eu un peu plus d’ennuis : « Lorenzo a fini par devenir plus fort, mais la Ducati est difficile à piloter, surtout quand on vient d’une Yamaha parce qu’elles sont aux antipodes en tant que motos. Dovizioso a surpris tout le monde cette année, il a été très bon. Il a gagné beaucoup de courses et a montré que la moto allait bien. J’ai peur que l’année prochaine elle soit aussi forte. » (rires, ndlr)

Photo © Yamaha

Source : deejay.it © GEDI Gruppo Editoriale S.p.A.

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