L’Afrique n’est pas réputée pour ses pilotes,
automobiles ou motocyclistes. Pourtant, plusieurs champions du
monde, parfois oubliés, sont venus au monde sous ses latitudes.
Même s’ils sont rares, leur présence ne peut être oubliée. Voici
donc les 10 plus grands pilotes africains de tous les
temps.
Comme lors de chaque édition, ce classement vise plus
à rendre hommage qu’à établir une véritable hiérarchie. C’est
l’occasion de revenir sur ces profils oubliés et de leur donner un
peu de lumière.
Pour rappel, il ne s’agit pas d’un top 10 des « meilleurs »
pilotes, mais des plus grands. Il est essentiel de
comprendre la différence. Nous ne pourrons jamais comparer en se
basant sur la vitesse et sur les titres mondiaux uniquement. Chaque
époque a ses propres règles, ses propres machines et son propre
environnement. Impossible de déterminer ce qu’aurait fait
Rossi sur la MV Agusta d’Agostini
et inversement. En revanche, nous pouvons comparer leur grandeur,
l’impact qu’ils ont eu sur le sport et le respect qu’ils imposent.
C’est de cela qu’il est question aujourd’hui. Les pilotes de Grands
Prix seulement sont concernés ; Ainsi, le palmarès en Superbike ne
sera pas pris en compte.
Ces classements ne sont pas objectifs, bien entendu. Chaque place
est sujette à débat, et nous vous écoutons en commentaires ! Chacun
est le bienvenu et sera lu. Vous êtes prêts ? C’est parti
!
Comme le veut la tradition, débutons par les mentions honorables.
Contrairement aux pilotes anglais, ils ne se bousculent pas au
portillon. En effet, une dizaine seulement s’est illustré au plus
haut niveau, cela ne laisse pas beaucoup de place pour les autres
tant l’écart de niveau est important.
Si Peter Aitken et Mike Crawford
(1 pole 350cc à Silverstone en
1978) ne pouvaient pas espérer mieux qu’une mention,
revenons tout de même sur Bady Hassaine. Vous
allez le découvrir au fil de ces prochains jours, mais tous les
pilotes africains proviennent de deux pays seulement, ou presque.
Hassaine est l’exception. L’Algérien est le seul
pilote maghrébin à s’être fait une petite place au sein du mondial.
Arrivé par la petite porte au début des années 1980, il termina 6e
du Grand Prix de Suède 1988. Après avoir piloté des MBA et des
Honda dans les petites catégories, il s’éclipsa en 1990 pour se
faire plaisir en endurance et en rallye routier.
Steven Odendaal était le plus proche du top 10.
Champion CEV Moto2 en 2016 et
vice-champion du monde Supersport cette année, sa
carrière n’a malheureusement jamais décollé en Moto2. Le
sud-africain peut se targuer de deux résultats dans les points en
2018 sur les peu performantes NTS. Ainsi que d’un
sauvetage d’anthologie…
C’est tout pour aujourd’hui ! Rendez-vous demain pour les
places 10 et 9 de ce classement !