Toni Elias coule une retraite paisible aux USA en faisant la pole

C’est sur une Suzuki GSX-R1000 officielle engagée par Yoshimura que l’on retrouve maintenant l’homme qui connut son heure de gloire en Grand Prix le 15 octobre 2006 en remportant la course MotoGP au Portugal avec 0.002 d’avance sur Valentino Rossi. Il terminait sa carrière en Championnat du Monde à Valencia en 2015 en finissant vingtième du grand Prix, à un dixième de son coéquipier du team Forward Racing Loris Baz.

Elias, qui aura 34 ans le 26 mars, est ensuite parti aux Etats-Unis disputer le championnat MotoAmerica organisé par Wayne Rainey, où les pilotes pas forcément très jeunes tiennent le haut du pavé. Il arrivait en remplacement de Jake Lewis blessé. L’Espagnol remportait les deux premières courses de 2016, disputées sur le Circuit of The Americas au Texas. Le vainqueur de 17 Grands Prix (1 en MotoGP, 7 en Moto2, 7 en 250 et 2 en 125) a ensuite terminé troisième du Championnat US l’an dernier avec 6 victoires et 304 points, derrière le vainqueur Cameron Beaubier (Yamaha, 8 victoires, 311 points) et l’indéracinable Josh Hayes (Yamaha, 2 victoires, 305 points).

Ce vendredi, Elias découvrait le Thunderhill Raceway Park situé à Willows, en Californie, et roulait pour la deuxième sois sur la nouvelle Suzuki. Il en appréciait la traction, nettement moins l’entrée en virage. Le seul gros problème d’Elias et de son coéquipier Roger Lee Hayden était qu’ils ne disposaient chacun que d’une seule GSX-R jusqu’à la première course qui aura lieu en avril sur le COTA.

« Je comprends la situation, a déclaré Elias. Suzuki travaille vraiment dur pour nous donner le meilleur. Le meilleur maintenant est une moto pour chaque pilote. Je ne peux pas prendre beaucoup de risque. Si je me crashe, il se peut que je détruise la moto. »

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