Après sa violente chute survenue lors des tests organisés à Barcelone après Le Mans, la participation de Tito Rabat au Grand Prix d’Italie était plus qu’incertaine, mais il a finalement eu le feu vert des médecins pour rouler. Toujours blessé, il a terminé loin de ses objectifs habituels, mais a quand même réalisé une belle course
Tito Rabat a violemment chuté lors des tests de Barcelone il y a deux semaines, et s’est blessé au bras gauche. Déterminé à courir au Mugello, il a eu la bénédiction des médecins mais restait à savoir s’il serait ensuite capable de tenir le choc des trois jours de Grand Prix.
Cela a été le cas, et même s’il a souffert, la douleur n’a pas semblé trop le freiner. Après avoir terminé vingt-et-unième des FP1, dix-septième des FP2 et FP3 et treizième des FP4, il a ensuite réalisé une très belle qualification en mettant en danger Maverick Viñales. Malheureusement, le pilote Yamaha s’en est mieux sorti pour un dixième et a pu sauver sa place pour la Q2, ce qui n’a pas été le cas de Rabat qui a donc terminé avec le treizième temps final des qualifications.
En course il a ensuite assuré comme il a pu, finalement pas tant au niveau de sa blessure, mais surtout avec le pneu avant qui s’est anormalement dégradé et qui lui a posé problème. Au final, l’Espagnol a passé la ligne d’arrivée en treizième position, ce qui est tout à fait honorable compte tenu de sa blessure.
Néanmoins, il aurait souhaité faire mieux pour célébrer son deux-centième départ en Grand Prix : « Je suis très content d’avoir pris deux points alors que j’aurais pu être chez moi suite à ma chute survenue à Barcelone. Pour être honnête les qualifications se sont plutôt bien passées, et je m’attendais sincèrement à être plus devant, mais durant la course c’est comme si le pneu avant était sur de la glace. Les conditions de piste ont énormément changé avec la hausse des températures et nous avons tous beaucoup souffert. J’ai vraiment eu du mal à m’adapter et j’ai dû avancer « à l’arrêt », mais nous avons terminé la course, et à vingt-deux secondes du premier. A présent nous devons penser à Montmeló, ma course à domicile où j’espère revenir aux avant-postes. »