#ThaiTest MotoGP Buriram J.3 Danilo Petrucci « Je ne voulais pas gâcher notre travail à la fin avec une attaque risquée »

C’est à la neuvième place que Danilo Petrucci a terminé ses essais thaïlandais avec un temps de 1’30.367, soit à 0.586 de la meilleure performance de Dani Pedrosa. Il se classait au troisième rang des pilotes Ducati derrière son coéquipier Jack Miller et Andrea Dovizioso.

Petrucci a effectué un total de 192 tours, essentiellement sur sa Desmosedici GP18. Il disposait également d’une GP17, mais celle-ci fut confiée le dernier jour à Jorge Lorenzo pour que le champion espagnol puisse effectuer une comparaison.

La première partie du travail de Danilo a été d’évaluer les différents pneus proposés par Michelin. Il s’est ensuite lancé dans les réglages, obtenant finalement un bon rythme de course. Petrucci n’a pas essayé de réaliser un tour rapide, se réservant dans ce domaine pour les prochains essais qui auront lieu au Qatar.

Selon Danilo Petrucci, « C’était un bon test. Nous sommes très heureux parce que nous avons très bien travaillé sans apporter de nombreux changements à la moto après Sepang. Nous étions toujours parmi les premiers avec un rythme de course très intéressant. Nous n’avons pas tenté de temps au tour, mais ce n’est pas important parce que lors des tests ils ne sont récompensés par aucun prix. Et puis, pour le GP, nous n’aurons pas ces pneus et les conditions météorologiques seront très différentes.

« Le troisième jour a été très dur en raison des températures élevées, après trois jours de roulage, ça devient plus difficile », a soupiré l’Italien. « Mais le climat est le même pour tout le monde… Nous avons réfléchi à la possibilité d’utiliser à nouveau la dernière heure pour une attaque chronométrée et simuler une qualification, mais nous n’aurions pas pu surprendre qui que ce soit.

« Nous savons que nous sommes compétitifs avec la Ducati 2018. Nous avons toujours été, ou au moins très souvent, dans le top 5, le top 7 ou le top 8. Sur la moto, nous n’avons presque rien changé depuis Sepang, bien que la piste soit très différente. Nous avons évidemment une bonne base de départ et nous espérons que nous serons rapides au Qatar du 1er au 3 mars.

« Nous avons beaucoup roulé avec des pneus usés, j’ai toujours trois pneus neufs en stock. J’ai fait beaucoup de tours, nous n’avons pas fait un seul tour rapide, mais nous avons un rythme très satisfaisant. Le problème est que nous ne reviendrons pas ici avant octobre, avec d’autres pneus et d’autres températures, et le réglage changera d’ici là. Nous aurons complété presque une saison complète et développé la moto de manière significative, c’est pourquoi le temps au tour ne joue actuellement aucun rôle majeur ici.

« Par exemple lors d’un test précédent à Phillip Island en Australie, nous n’avions pas trouvé de solution idéale en 2016. J’ai ensuite attaqué quand même, bien que blessé à la main et j’ai raté quelques courses… En attendant, j’ai appris ma leçon, je veux venir au Qatar en bonne santé parce que nous savons que je peux être très rapide au Qatar, nous pouvons maintenant nous battre pour les positions dans le top 6 ou le top 7. Mon rythme de course était très bon ici, surtout avec les pneus du GP d’Autriche. On ne doit pas oublier : j’ai fait mon meilleur temps avec un pneu avant que j’avais déjà utilisé pendant 35 tours… Honnêtement, je ne voulais pas gâcher notre travail à la fin avec une attaque risquée. »