Les tests de Jerez sont terminés pour une catégorie Moto2 qui prépare à présent ses cartons pour s’envoler vers le tracé de Losail qui lancera la saison 2018 avec le Grand Prix du Qatar. Une dernière salve de tests qui a rassuré KTM sur son potentiel puisque trois de ses motos trustent le trio de tête alors que quatre de ses machines sont dans le top 8. Cependant, il y a une exception qui émarge au 24ème rang. Au grand dam du team Kieffer et de Dominique Aegerter.
Pour l’équipe et le pilote, être présents dans le paddock relève déjà de l’exploit. Car ils reviennent budgétairement de loin. Néanmoins, le plus dur reste à faire : être compétitif. Et pour le moment, on est loin du compte. Une situation que jauge ainsi le boss Jochen Kiefer : « notre situation est due au fait que l’on n’a pas pu rouler autant que souhaité. Nos déboires ont commencé avec Almeria où notre camion n’est jamais arrivé après avoir été bloqué en France à cause de la neige. A Jerez, la météo ne nous a pas plus gâtés. C’est dommage, car on a besoin de faire des kilomètres. Cependant, on sait où nous en sommes. Mais les conditions ne nous donnent pas l’occasion de le montrer sur la feuille des temps ».
Il poursuit : « on a progressé dans les réglages de la fourche et de l’amortisseur. Il faut adapter ces éléments au style de pilotage de Dominique qui est différent des autres pilotes en KTM. Il freine très fort et il faut prendre ça en compte. Je suis confiant et il faut rester calme. Je sais que Domi est nerveux car il aurait voulu montrer son vrai potentiel. Mais pour le dernier jour, la météo s’en est encore mêlée ».
« Je connais Aegerter et c’est le genre de pilote à s’adapter lentement à sa moto. Par ailleurs, au vu de notre situation, il ne voulait rien casser et ça ne rend pas les choses faciles non plus ». Le Suisse a fini ses tests de Jerez à 1.4s de l’autre KTM de Sam Lowes, auteur du meilleur temps.
