Cette fin d’année ressemble décidément à une descente aux enfers pour un Sam Lowes qui semblait pourtant avoir fait le plus difficile en décrochant son sésame pour le MotoGP. Un contrat de pilote officiel qui plus est pour l’usine Aprilia. Puis il y a eu l’épilogue décevant de sa campagne en Moto2, la marque peu enviée du pilote qui a le plus chuté en Grand Prix et enfin les tests avec la RS-GP. Dont est sortie la rumeur de son remplacement par Eugène Laverty.
C’est ce qui s’appelle tomber de Charybde en Scylla. Et pour tomber, Sam Lowes connaît le sujet. Il a chuté à Valencia lors des essais d’intersaison, dès le premier jour. Un choc violent qui l’a forcé à rester au repos pour le second. Le frère jumeau d’Alex, pilote Yamaha en Superbike, est tout de même arrivé à Jerez pour continuer sa mission découverte de la machine de Noale. Sans convaincre. Pire, des doutes se sont faits jours sur son avenir.
Des bruits que son chef mécanicien Giulio Nava a tenu à faire taire en remettant la prestation de son pilote dans un contexte marqué par une petite forme : « Sam souffre toujours des séquelles de sa chute à Valencia » précise-t-il sur GPOne. « Mais il a voulu être à Jerez pour continuer à travailler sur la RS-GP. Une longue saison nous attend et il est important d’accumuler des kilomètres avec la moto et de se familiariser avec le team ».
« Malgré sa condition physique difficile, ces tests ont été utiles à Sam pour son apprentissage. Je suis certain qu’il commencera à montrer son potentiel à la rentrée en Malaisie. Les tests qu’il a accomplis jusque-là ne peuvent être pris en considération pour juger de son niveau ».
Sam Lowes a tourné en 1’42.312 contre 1’39.675 signé par son équipier Aleix Espargaró, en pleine possession de ses moyens et d’un enthousiasme débordant à l’égard de sa RS-GP Aprilia.