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La matinée commençait sous un beau soleil, mais avec la piste encore humide des averses de la nuit. Cela n’inquiétait pas outre mesure Casey Stoner pour qui l’attente matinale faisait partie de la routine de ces tests, et qui en profitait pour discuter avec Jorge Lorenzo, très présent dans le stand Ducati comme au bord de la piste. Cette assiduité de l’Espagnol impressionnait favorablement les Italiens de l’équipe. Lorenzo étudiait en détail la manière de travailler de Christian Gabarrini (ci-dessus à côté de Stoner), responsable technique de la Desmosedici de Casey cette semaine, mais surtout de celle de Jorge pour toute la saison, et ce à partir de lundi prochain ici en Malaisie. Lorenzo s’intéressait particulièrement aux commentaires que fournissait Stoner à Gabarrini et aux ingénieurs de Ducati.

L’Australien disposait de deux motos 2017, l’une avec des ailerons et l’autre sans, afin de pouvoir faire des comparaisons consécutives. « Décider du carénage définitif est vraiment un dilemme car une seule étape évolutive sera permise au cours de l’année, expliquait Luigi Dall’Igna. La raison pour laquelle nous attendons, c’est que nous avons besoin de plus de temps pour le finaliser. Nous travaillons spécifiquement sur l’aérodynamique ». Parmi les deux seuls carénages autorisés pour 2017, l’un serait destiné aux circuits rapides, et l’autre à ceux qui le sont moins.

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Lorenzo se rendait également dans l’autre partie du stand pour s’entretenir avec Michele Pirro, en particulier de la réaction de la moto avec les pneus Michelin pluie que les pilotes étaient obligés d’utiliser le matin lors des premiers tours sur la piste détrempée. Avec seulement neuf jours de test avant la première course (le GP du Qatar qui aura lieu le 26 mars), Jorge doit mettre les bouchées doubles pour profiter de chaque occasion de s’informer. Stoner n’appréciait que modérément la situation : « Je ne sais pas si ça a tellement de sens de venir tester ici. Il y fait très chaud et pourtant la piste est mouillée dans beaucoup de virages. Il faut trop longtemps pour sécher. C’est comme si un fin film d’eau restait sur l’asphalte, et quand les températures augmentent la situation s’aggrave ».

Pour Stoner, la situation est claire : « Il ne sera pas le coach de Lorenzo, ce ne sera pas possible, commentait Dall’Igna. Je tiens à préciser qu’il était question qu’il soit le coach de tous les pilotes Ducati, et non seulement celui de Jorge. Et pour lui, la page de la course semble définitivement tournée. S’il nous le demande, nous serons très heureux de lui fournir le matériel, mais cela n’arrivera pas ».

Lorenzo n’était pas trop inquiété par la disparition des ailerons : « Sans ces ailerons il n’y a pas beaucoup de problèmes. C’est par contre le cas quand vous comparez avec une moto qui en est dotée. Là, la différence est grande. Mais le style est le même pour tout le monde. Nous devons nous adapter, et obtenir de bons réglages pour la moto. »

Chez Yamaha, pendant que Katsuyuki Nakasuga et Kohta Nozane testaient la M1, on notait avec intérêt que Valentino Rossi engageait pour la première fois un pilote asiatique dans ses équipes, puisqu’aux côtés de Dennis Foggia et Celestino Vietti Ramus, l’équipe VR46 en CEV Moto3 2017 inscrivait une troisième KTM pour Apiwat Wongthananon, financé par Yamaha Motor Thailand.

Sylvain Guintoli poursuivait ce vendredi à Sepang les tests de la Suzuki Yoshimura des 8 Heures de Suzuka, et Takumi Takahashi ceux de la nouvelle Honda Fireblade du team Musashi RT Harc-Pro. Etaient également présents en MotoGP Hiroshi Aoyama pour Honda, Mika Kallio pour KTM, Takuya Tsuda pour Suzuki et bien sûr Mike di Meglio pour Aprilia.

 

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