Hector Barbera a effectué une très belle saison sur sa Ducati GP14.2. Troisième pilote satellite, il a même eu l’occasion de rouler sur une D16 à deux reprises, pour remplacer Andrea Iannone blessé.
Cela n’a cependant pas eu les résultats escomptés, le pilote valencien ayant eu beaucoup de mal à s’adapter à la dernière mouture de Borgo Panigale.
A Valence, lors des tests Post-GP, ce ne fut guère mieux, au guidon de cette D16 qu’il utilisera durant toute l’année prochaine: 15e à 1,3 seconde.
Et hier, lors des premiers roulages à Jerez, ce fut la même chose, du moins jusqu’à ce qu’un « truc » fut découvert dans la mise au point de la machine. La moto s’en est trouvée métamorphosée, mais même si le pilote Avintia a inscrit le meilleur temps sur la piste andalouse, il estime qu’il lui reste une bonne marge de progression.
Hector Barbera s’en est expliqué au micro de nos
confrères de Crash.net: « Je suis très
heureux. Ça a été une bonne journée. J’ai essayé cette moto à
Valence et pour être honnête, c’était plus difficile que
ce que je pensais que ce serait. Avec cette moto,
beaucoup de choses ont changé, comme la fourche.
Nous avons fait un changement dans un domaine où nous
souffrions beaucoup. Nous avons fait un changement qui était
comme le jour et la nuit, et en une minute. Avant
nous souffrions, mais après cela, j’ai été en mesure
d’en profiter. Jerez est une piste où je suis
généralement rapide, et où nous avons beaucoup de données
recueillies ici.
Quand j’ai essayé la nouvelle moto, elle était meilleure dans tous
les domaines. Mais je n’ai pas tellement eu le temps de
travailler dessus. C’est compliqué, mais c’est juste une
question de s’y habituer. Il semble que la moto est
meilleure au freinage. La suspension est également
meilleure.
La moto est similaire à ce que j’avais avant, mais la suspension
est différente. Les freins sont différents. Elle a également
des pièces différentes. Nous allons voir quels résultats nous
obtiendrons. C’est compliqué. La moto n’a pas fait
beaucoup de tours. Elle a des freins particuliers ainsi
que des pièces de suspension : des choses qui, en
théorie, devraient nous aider. Mais nous allons travailler
dessus, tout comme en Malaisie nous le ferons à nouveau. »