2000, tel est le nombre de détections de hors-piste que les capteurs longeant les vibreurs amènent parfois à juger les commissaires FIM MotoGP lors d’un Grand Prix !
C’est une situation ingérable d’autant qu’après visionnage des vidéos, les décisions finales reviennent toujours à l’humain et engendrent parfois des polémiques.
Nous avons déjà expliqué le fonctionnement du système actuel dans un article (voir ici) se terminant par l’évocation de la mise en place progressive d’une solution plus rationnelle et moins consommatrice de ressources humaines.
Celle-ci consiste à empêcher les pilotes de vouloir sortir de la piste, et pour cela à utiliser des vibreurs beaucoup plus agressifs dans leur partie finale. La zone la plus proche de la piste restent grosso modo la même qu’actuellement, mais en s’éloignant elle adopte un profil beaucoup plus heurté destiné à faire perdre du temps par perte d’adhérence. Au vu de la photo, on peut effectivement être certain que les pilotes feront tout pour ne pas y rouler !
Ces nouveaux vibreurs ne sont installé qu’à l’extérieur des virages et, malgré ce que peuvent laisser croire les photos, ils ne font « que » 50 millimètres de haut, contre 25 aux vibreurs normaux.
Le circuit de Misano est déjà équipé de ces vibreurs depuis quelques mois, d’où leur nom de « Misano 200 », et Jerez a profité du mois d’août pour emboîter le pas et s’adapter aux exigences FIM pour l’homologation du grade A nécessaire au déroulement d’un Grand Prix MotoGP.
Nous avons recueilli l’avis de pilotes les ayant déjà pratiqués à Misano, et cela ne leur a pas posé de problème. A priori, on peut donc penser qu’il s’agit là d’une bonne solution.