Avant le Grand Prix à Misano où nous irons voir les fameux nouveaux vibreurs « Misano 200 », profitons du Grand Prix de Catalogne MotoGP pour sortir du paddock et aller faire un tour de piste afin de voir de près les fameux capteurs de détection de sortie de piste.
Tiens, bonjour !
Nous avons déjà expliqué en détail le fonctionnement du système actuel dans un article (voir ici) et ce week-end il s’agissait juste de voir où et comment sont disposés ces fameuses durites étanches reliées à un capteur de pression posées environ 10 centimètres à l’intérieur du vibreur sur la partie verte non autorisée.
Oui, elles sont bien là ! Pas faciles à voir de loin, car peintes avec la même peinture que la zone verte, et pas toujours à égale distance de la partie autorisée, mais elles sont bien là. Et pas partout non plus : généralement, on les trouve à l’extérieur des virages, à la sortie de ces derniers, là où seront mis en place les nouveaux vibreurs Misano 200 pour les remplacer. Quelques exemples…
Aussi empirique que soit les système, il est astucieux et il paraît difficile de poser une roue sur le vert sans que cela soit détecté. Après, si les capteurs de pression ne fonctionnent pas ou si le virage n’est pas équipé de ces durites, c’est la fenêtre ouverte aux polémiques…
Et dans le très rapide dernier virage, très propice aux sorties de piste à Barcelone ? Elles sont bien là aussi, pas très droites mais prêtes à détecter tout débordement !
Nous continuons à penser qu’il s’agit d’un système astucieux pou signaler les sorties de piste, mais le traitement humain de l’information mobilise trop de ressources et tout cela sera avantageusement complété par les vibreurs Misano 200.
