C’est un week-end douloureux qu’a vécu Héctor Barberá sur son tracé d’Aragón. Il n’a pas eu l’occasion de montrer ses capacités au guidon d’une Yamaha R6 que la rumeur a d’abord présentée comme volée avant un communiqué du pilote annonçant la fin de son aventure avec le team Toth.
Être quatrième d’un championnat Supersport avec le pedigree d’un pilote de MotoGP ne sanctuarise nullement la poursuite de votre carrière. La preuve avec Héctor Barberá dont la parcours est tombé de Charybde en Scylla depuis qu’il a quitté le paddock des Grands Prix. Sans parler des affres de sa vie privée marqués par une intempérance au volant…
En Aragon, Barberá comme sa moto avait disparu de la circulation et ont été aux abonnés absents au warm-up. Le site GPOne rapporte une écurie ne sachant pas ce qu’est devenue une moto portée disparue. Avant de préparer à une « décision d’équipe » à venir. Mais c’est le pilote espagnol lui-même qui lève le voile sur le site Motosan :
» Pour ma sécurité et celle des autres coureurs, je ne pourrai pas commencer la course, nous n’avons pas les moyens. et ce qui a commencé comme un rêve se termine comme un cauchemar. Les problèmes de défaut et de respect de l’accord entre celui qui devait être notre sponsor principal et l’équipe ont mis fin à l’aventure SSP aujourd’hui, chez moi, dans une course qui m’a particulièrement excitée, sans même pouvoir courir ».
« Nous avons démarré ce projet avec beaucoup d’enthousiasme , en Australie, sans aucun entraînement, avec tout le matériel nécessaire, avec une moto pratiquement de série et même avec le minimum nécessaire dans la partie technique, nous avons réussi à terminer quatrièmes. Après cette course ont commencé les problèmes financiers et cela nous a obligé à disputer la course en Thaïlande avec pratiquement pas de pièces de rechange et avec un moteur avec trop de kilomètres. Ici, la situation est la même, mais nous ne pouvons plus continuer ainsi, et par responsabilité, je ne dois même pas aller sur le circuit ».
« Je suis quatrième du championnat et je pense qu’avec un équipement normal, j’aurais pu être très compétitif et remplir mon objectif pour cette année, qui consistait avant tout à prendre du plaisir et à se sentir pilote. L’équipe a également eu cette illusion, du propriétaire au dernier mécanicien. Cela me met très en colère, car je me sens très bien et je travaille comme jamais auparavant. Mais je ne vais pas abandonner et je vais continuer à m’entraîner pour être prêt, s’il est possible de continuer avec ce que j’aime le plus, à savoir le pilotage ».
« Je ressens beaucoup de colère et d’impuissance, pour cette troisième course avec ces moyens et après avoir été classés quatrième au classement général , nous n’avons d’autre choix que d’accepter cette situation et de continuer à nous battre comme je l’ai fait ces dernières années ».
« Je suis désolé pour tous ceux qui sont venus regarder les courses et je ne peux pas être sur la piste, pour tous mes fans et pour toutes les personnes qui me soutiennent toujours ».
