De Paolo Gozzi / Corsedimoto.com
Tom Sykes se démarque avec la S1000RR lors de la séance d’ouverture des tests de Superbike à Phillip Island. Álvaro Bautista avec Honda toujours derrière : onzième à 1 ‘7
On a peu parlé de BMW cet hiver, et regardez ce que fait Tom Sykes : meilleur temps lors de la première séance d’essais de Phillip Island, sur la même piste qui accueillera le Championnat du Monde Superbike 2020 le samedi 29 février. Le bûcheron a été le seul à descendre sous la barrière des 1’31, avec un très intéressant 1’30.938. Bon, ce sont des temps à prendre avec des pincettes car la séance a en fait été arrêtée 35 minutes à l’avance, pour de l’huile sur la piste. Mais le cri de BMW a fait beaucoup de bruit, dans les prés de Victoria …
YAMAHA SUIT
BMW a apporté plusieurs évolutions en Australie, à commencer par le moteur qui a dix chevaux de plus que l’unité utilisée dans la seconde moitié du dernier championnat du monde. La S1000RR, au premier coup d’œil, ressemble beaucoup plus à une moto « de course » que dans un récent passé. Mais avec l’autre quatre cylindres allemand, Eugene Laverty s’est pris deux secondes : les mystères des essais. Derrière Tom Sykes, les deux Yamaha de Michael van der Mark et Toprak Razgatlioglu sont à la poursuite, devant un Jonathan Rea qui est resté longtemps aux stands et a bouclé dix-huit tours. Les techniciens de Kawasaki travaillent dur sur la géométrie. Scott Redding, sixième avec la meilleure Ducati, est également devant Loris Baz, avec la Yamaha Ten Kate. Pour avoir une idée plus précise, il vaut mieux attendre (au moins…) la deuxième session de cet après-midi.
BAUTISTA, AVEC HONDA C’EST PLUS DUR
Álvaro Bautista a terminé la matinée avec le onzième temps, à 1’7 de Tom Sykes. Il y a un an, avec la Ducati Panigale V4 R, l’Espagnol avait clôturé cette même séance avec la limite fantasmagorique de 1’30.743. Avec la Fireblade, il s’est arrêtée à 1’32.669, tout en atteignant la vitesse maximale la plus élevée : 318 km/h. Leon Haslam, avec la jumelle Honda, était une demi-seconde plus rapide. En ce moment, ce sont les Britanniques qui montrent la voie dans un box HRC plein d’ingénieurs japonais : au moins une douzaine !
