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Il est plutôt rare que l’on puisse comparer du mieux possible les chronos entre une moto de série et son prototype MotoGP. Indépendamment des différences intrinsèques des deux machines, les pilotes sont rarement du même niveau, sans même parler des conditions météorologiques qui peuvent grandement influer sur les performances.

Or, hier, il faisait le même temps à Misano que lors de la qualification de l’année dernière : 26 ° dans l’air et 40° au sol.

Ça tombait bien car, en piste, Enea Bastianini tournait au guidon de sa nouvelle Yamaha R1M de série légèrement coursifiée (suppression de l’éclairage, pot, etc.)

Celui dont la rumeur place le nom sur la liste des postulants à une selle chez Pramac ne disposait donc ni du moteur d’une YZR-M1, ni des freins en carbone, ni des pneus tendres Michelin, ni le l’électronique Magneti Marelli, ni des étriers Brembo réservés aux MotoGP, ni des suspensions Öhlins du même acabit, ni des ailerons, etc.

Le pilote de Rimini a néanmoins pu faire une quarantaine de tour avant d’annoncer un meilleur temps de 1’37.9.

L’année dernière, la pole position était remportée par Maverick Vinales en 1’32.265 alors que Valentino Rossi était en 1’33.079.

5 secondes séparent donc une moto à 26 000 euros (prix de base) d’un prototype coûtant plusieurs millions d’euros !

On ne peut que saluer la performance de la Yamaha de série, car ça fait quand même (très) cher de la seconde gagnée par les MotoGP…

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