Le mois dernier, un concessionnaire du West Yorkshire, en Angleterre, a mis en vente une Kawasaki ZX7-RR et une Ducati 1299 Superleggera neuves et avec 0 km aux prix de 45 500 € et 80 000€, respectivement. Alors qu’ils ont vendu la Kawasaki, la Superleggera est toujours disponible pour ceux qui veulent mettre la main sur une moto rare. Depuis cette semaine, une Yamaha YZF-R7 0W02 de 1999 est également à la vente dans cette même boutique !
La Yamaha YZF-R7 est une moto de légende : sortie en 1999, cette machine de 749cc était dans une catégorie à part, qui se situait entre la R6 et la R1.
Conçue pour participer aux courses d’endurance telles que les 8 heures de Suzuka ainsi qu’au Championnat du Monde de Superbike, Yamaha s’était fixé des objectifs ambitieux. La production de la R7 a été limitée à seulement 500 unités, faisant du modèle un prix recherché pour les collectionneurs plutôt que pour les pilotes. En effet, cela suffisait à homologuer ce modèle pour la compétition.
Bien que cet exemplaire ne voie probablement que le sol d’une salle d’exposition, la R7 était une arme redoutable à son époque et partage son ADN avec la légendaire Yamaha YZR500 de MotoGP. Le moteur à quatre cylindres en ligne à double arbre à cames en têtes comportait 20 soupapes en titane, les suspensions avant et arrière Ohlins offraient une maniabilité inégalable et le cadre Deltabox II raccourci a contribué à réduire le poids à sec à 189 kg.
Malgré une orientation de ce modèle pour la course, Yamaha a vendu la R7 avec une puissance limitée à seulement 106 chevaux. À 27 500€, le tarif était déjà élevé, et Yamaha proposait deux kits de course pour la R7. L’un d’entre eux coûtait plus de 750 € (à l’époque) et augmentait la puissance à 135 ch tandis qu’un kit à 10 000€ permettait de monter à 162 ch.
Désormais devenue un collector, ce modèle neuf et avec 0km mis en vente par un concessionnaire du West Yorkshire est au tarif de 69 900€ ! Si le tarif n’est pas un point bloquant, la livraison dans le monde entier est proposée pour cette machine de légende. Il ne reste plus qu’à appeler son banquier !
