En cette période de pandémie, parler de virus, c’est associer le sujet à tous les malheurs du monde. Et pourtant, il peut y avoir du positif lorsque l’on parle de moto en général et de Suzuki en particulier. La preuve avec la filiale suisse qui est sortie de sa neutralité pour nous présenter cet opus qui ne nous laisserait pas repartir chocolat si elle était dans la gamme. Un jour peut-être ?
Voici un concept qui, s’il était adoubé par le siège d’Hamamatsu, ferait une troisième déclinaison avec guidon droit de l’incontournable GSX-R1000. Car il y a en effet déjà la R1000, appelée Katana et la GSX-S1000. Là, ce serait une Virus 1000R.
Le missile rejoindrait de fait le tumultueux club des Streetfighters composé déjà d’une Ducati du même nom, d’une Tuono Aprilia, ou encore d’une SuperDuke de KTM. Entre bien d’autres ! Et que nous proposent les Suisses ?
Les demi-guidons sont remplacés un Renthal conventionnel, le carénage de la sportive est lui aussi abandonné, avec un capot de phare plus petit. D’autres éléments ont également été ajoutés à cette machine, notamment un échappement Akrapovič, un cadre Ilmberger Carbon, ainsi que des protections de moteur et des maîtres-cylindres Magura. Le dernier ingrédient nécessaire pour faire passer la moto du stade de machine de piste à celui de streetfighter est l’ajout de repose-pieds réglables Lightech pour aider à créer une position de conduite légèrement plus détendue sans pour autant renoncer aux sensations et au contrôle.
Un ballon d’essai ?
Le kit de conversion de la GSX-R1000 est disponible dès maintenant chez Suzuki Suisse et le reste des pièces qui ont servi à la fabrication de la Virus 1000 R sont toutes disponibles auprès des fournisseurs mentionnés ci-dessus. Mais la moto pourrait-elle signaler l’arrivée d’un modèle officiel ?
Bien que la moto ne soit en réalité qu’une étude de conception réalisée par l’une des filiales internationales de Suzuki, il pourrait s’agir de quelque chose que la firme pourrait construire à l’avenir. Il serait judicieux pour tout fabricant de tester le public avant de verser des millions d’euros dans le développement. Quelle meilleure façon de le faire que de faire concevoir et construire un prototype par l’une de vos propres équipes ?