Les nuisances sonores des scooters brisent parfois les tympans des riverains habitant en centre-ville. Un peu plus encore avec l’intensification du ballet des livreurs depuis le premier confinement de mars 2020, où la demande en matière de livraisons à domicile a explosé pour le plus grand plaisir des plateformes telles qu’Uber Eats ou Deliveroo. Aussi, la Maire d’Orléans a décidé de durcir le ton, face au stationnement et à la circulation des véhicules motorisés, dans le centre ancien piéton. Elle souhaite répondre en cela à une demande des riverains et des professionnels, notamment les patrons de bar et de restaurant, qui pointent des problèmes de nuisance et de sécurité.
Des mesures ont été prises pour apaiser la circulation dans la partie piétonne du centre ancien d’Orléans. Les déplacements en scooter y seront interdits à partir de ce samedi 29 janvier : les livreurs sont clairement dans le viseur.
Dans ce secteur de la ville d’Orléans, auquel l’accès est interdit par des bornes amovibles, les règles sont pourtant établies par un arrêté municipal : hors riverains, la circulation et le stationnement y sont interdits en dehors des horaires réservés aux livraisons, c’est-à-dire avant 6 heures et après 11 heures du matin. Seulement, depuis le confinement, les livreurs de repas à domicile des plateformes Uber Eats ou Deliveroo sont beaucoup plus nombreux, et ils ne circulent pas tous à vélo. Du côté des restaurateurs, on pointe régulièrement une présence excessive de deux-roues et de voitures, qui frôlent les terrasses.
L’objectif est clair, la Mairie souhaite que les livreurs respectent les mêmes impératifs que les autres usagers, et donc qu’ils utilisent des vélos et non plus des véhicules thermiques pour éviter la verbalisation.
La ville entend aussi s’attaquer au problème du stationnement dans ce secteur protégé du centre-ville d’Orléans. En ciblant cette fois les automobilistes qui passent les bornes d’accès simplement pour aller se garer au plus près des commerces et des restaurants. « Nous allons encore réduire le temps de stationnement autorisé, il passera d’une demi-heure à un quart d’heure » alerte la Maire, qui annonce qu’à partir de janvier une équipe de deux ASVP (agents municipaux de surveillance de la voie publique) sera affectée spécifiquement à ce secteur.
Source: La République du Centre