L’assignation à résidence a été en partie levée, le déconfinement est lancé, mais les autorités nous ont prévenu : si nous ne sommes pas sages, si on ne se discipline pas, le coronavirus va s’en donner à cœur joie et il faudra revenir dans ses foyers. Pour la vie quotidienne, en plus des masques, des protections oculaires et du gel hydroalcoolique, il est un autre outil qui tient le Covid-19 en respect. Et c’est le deux roues motorisé !
Si vous voulez faire la nique au coronavirus, prenez une moto ou un scooter. Il faut s’en convaincre, ce moyen de locomotion n’a jamais été autant d’actualité. D’Italie, le patron du team LCR-Honda qu’est Lucio Cecchinello assure : « nous avons réalisé que les motos sont les véhicules parfaits pour assurer la distance sociale recommandée lors des déplacements quotidiens. Je crois que c’est aussi l’occasion de faire découvrir ou redécouvrir à de nombreuses personnes les avantages pratiques d’un véhicule à deux roues autres que l’incroyable sentiment de liberté que seule une moto peut procurer. »
Une approche partagée par la FFMC nationale ainsi que la FEMA (Fédération des associations motocyclistes européennes) qui rappelle que l’usage du 2 roues motorisés a du sens : fluidification du trafic de part son faible encombrement, respect des mesures barrières facilitées du fait de l’équipement motard (casque, gants, blousons, distanciation sociale lors du transport), empiétement de stationnement limité.
Le deux roues motorisé a une carte à jouer
Le deux roues motorisés devient alors un transport logique dans les nouvelles mobilités qui se dessinent, avec le transport individualisé qui se présage dans ce contexte particulier qu’est cette crise sanitaire du Covid-19.
En ce 11 mai, la France se déconfine. Il faut aussi reprendre les réflexes d’une route encombrée à partager. La Fédération Française des Motards en Colère de Côte d’Or appelle donc à la plus grande prudence sur les routes : « ayant continué à emprunter les routes de campagne pour aller travailler, j’ai pu constater un accroissement du nombre d’animaux sauvages en bord de route. Nul doute qu’il sera nécessaire de redoubler de vigilance lors des premiers jours » raconte sur France Bleu Christelle Audigier, coordinatrice départementale.
La FFMC21 rappelle à tous le bon sens en ces périodes compliquées : partage de la route, respect de tous les usagers et respect des mesures barrières pour le bien-être de la communauté.