Annoncés depuis 2016 et en test depuis le mois de juillet 2021, une centaine de radars urbains a été déployée dans les agglomérations de Marseille, Toulouse, Montpellier et Belfort.
Deux modèles ont été conçus et homologués pour réaliser le contrôle de la vitesse, le contrôle du franchissement du feu rouge et l’utilisation du téléphone portable, et on les trouve généralement en hauteur à proximité des feux à contrôler, après avoir été signalés par un petit panneau situé au moins à 20 mètres de l’appareil de contrôle.
Dans la moitié nord de la France, c’est le modèle Nomad
développé par la société Parifex qui est et sera installé,
contrôlant grâce à un ensemble de lasers à balayage qui modélisent
l’espace en trois dimensions.
Dans la moitié sud de la France, on trouve le modèle Mesta Compact
de la société Idemia, qui fonctionne avec une antenne radar Doppler
tracker multi-cibles nouvelle génération.
D’ici la fin mars 2023, une première tranche de radars fonctionnels devait être déployée dans toute la France, selon les propos tenus début janvier dans une interview au Parisien par la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume, avec à terme la mise en service de 300 radars urbains d’ici la fin de l’année.
Selon une information de France Info publiée hier, le ministère de l’Intérieur aurait déclaré qu’« aucune date n’est arrêtée ». Le gouvernement assurerait ainsi avoir décidé de « prolonger la phase de test pour être certain du bon fonctionnement des appareils ».
Un couac technique ou politique qui reporte, quoi qu’il en soit, la mise en service de ces radars urbains.