L’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035 devait être votée le mardi 7 mars mais, au dernier moment, l’Allemagne s’est abstenue, obligeant la Commission européenne à reporter cette mesure sine die.
Ce samedi 25 mars, après de longues négociations, la Commission européenne et l’Allemagne ont annoncé avoir trouvé un accord : Les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035 s’ils utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d’émissions de CO2 (e-fuel), ouvrant ainsi une réelle troisième alternative aux filières électriques et hydrogènes alors qu’avec le texte précédent il ne s’agissait que d’un recours en cas de difficulté à atteindre le tout électrique/hydrogène en 2035.
Si, après le célèbre « amendement Ferrari », on voit bien là sans doute l’influence de Porsche qui n’a jamais caché développer avec Siemens Energy son propre carburant de synthèse, ce dernier risque quand même fort de se limiter à une alternative très très élitiste, principalement pour la compétition. Mais on ne va certainement pas s’en plaindre !
Quant au motard au quotidien, il n’est pour le moment pas concerné par la fin du thermique en 2035 : il lui faudra juste trouver des stations-services qui risquent de devenir plus rares d’ici 10 ans…
Projet Haru Oni e-fuel, Porsche/Siemens Energy, Punta Arenas, au Chili