Les véhicules électriques continuent de gagner du terrain sur le marché. Les efforts des fabricants ne bénéficient que des programmes gouvernementaux qui offrent aux clients des incitations/rabais et un accès spécial : voies réservées au covoiturage, zones à faibles émissions, etc. Alors que les véhicules électriques représentent l’avenir de la mobilité, la plupart des automobiles, motos et scooters électriques ne peuvent pas entièrement respecter leurs revendications zéro émission.
Bien sûr, presque tous les véhicules électriques ne produisent pas directement de gaz à effet de serre. Cependant, de nombreux processus d’extraction et de fabrication émettent du CO2. Il en va de même pour la recharge des véhicules électriques, qui ne puise pas exclusivement à partir de sources électriques. De nombreux opposants aux véhicules électriques s’accrochent à cette énigme comme argument contre la transition imminente, mais de nombreux équipementiers ne peuvent plus faire ces affirmations en France.
Instituée le 1er janvier 2023, cette nouvelle loi interdit aux constructeurs de prétendre qu’un véhicule est neutre en carbone s’il n’en est pas de même de ses étapes de production ou de recharge. Jusqu’à présent, le pays a défendu les projets de loi faisant la promotion des véhicules électriques. Des zones à faibles émissions strictes aux caméras antibruit en passant par les amendes de stationnement, les mesures législatives penchent fréquemment en faveur des véhicules électriques.
Le dernier projet de loi vise cependant les pratiques publicitaires adoptées par de nombreuses marques de mobilité électrique. En vertu de l’article L229-68, une entreprise ne peut prétendre à la neutralité carbone d’un produit que si elle fournit au public un bilan des émissions de gaz à effet de serre (directes et indirectes). L’entité devra également indiquer comment elle a évité, réduit et compensé les émissions de carbone en plus des méthodes de compensation des gaz à effet de serre résiduels.
Si un constructeur ou un équipementier maintient un verbiage de greenwashing dans sa publicité sans la preuve susmentionnée, les autorités ont le droit d’infliger une amende de 100 000 € à la personne morale en vertu de l’article L229-69. Si elle est citée pour non-conformité, le gouvernement autorise l’entreprise à prouver ses allégations d’empreinte carbone dans le mois suivant la notification.
En conséquence, nous attendons pleinement des fabricants qu’ils adaptent leurs campagnes marketing au marché français. Oui, les véhicules électriques continuent de gagner du terrain sur le marché, mais les nouvelles lois françaises garantissent qu’aucun client n’est dupe dans le processus.
Source : République Française