Pit Beirer est l’homme des sports d’une usine KTM qui a toujours eu son franc-parler. Lorsque l’on porte une tunique orange, on dit ce que l’on pense et on fait de ce que l’on dit. Et on assume le tout. L’intéressé ne déroge donc pas à la règle en livrant les premières leçons qu’il tire d’une crise du coronavirus qui n’est pas encore terminée. Mais ce qu’il en retient jusque-là est déjà assez intéressant…
Le coronavirus a mis la planète comme ses habitants sous son joug en leur imposant depuis maintenant plus de deux mois de nouvelles règles sociales, en limitant leurs allées et venues souvent à leur plus simple expression. Soit entre les quatre murs de leur domicile. Ses conséquences sanitaires sont marquantes et les effets économiques et sociaux qui vont suivre seront effroyables.
Un choc qui a révisé les logiciels de pensée. Et celui de Pit Beirer s’est mis à jour de cette façon : « nous sommes maintenant surpris si nous manquons de fournitures médicales parce que les navires en provenance de Chine n’arrivent plus en Europe. La crise aura eu cet effet positif de conduire peut-être à la prise de conscience que nous devons maintenir des sociétés de production performantes et de haute qualité dans nos pays d’origine européens. »
Enfin, si le même Beirer ne peut pas fournir un vaccin contre ce fléau, à tout le moins distille-t-il la meilleure recette pour s’en jouer sur Speedweek.com par Günther Wiesinger : « l’endroit le plus sûr pour combattre le virus est sur une moto. Chers amis, mettez votre casque et conduisez une moto, pour être à l’abri du virus et de l’ennui. » Dès qu’on pourra rouler, on testera, promis…
