C’est une affaire sérieuse puisqu’elle est relayée par le site moto-station.com. Elle l’est aussi par ses conséquences sur un réseau qui pensait avoir connu le pire avec le confinement consécutif au Coronavirus. Mais c’était sans compter sur les Phtalates. Explications…
Le document que s’est procuré le site moto-station est on ne peut plus clair. Depuis le 7 juillet aucun véhicule produit par Kawasaki ne peut être livré en Europe ou dans les pays soumis à une réglementation stricte sur les Phtalates. Un coup sur la tête au réseau vert qui se retrouve avec les motos, les ATV, UV et jet skis sur les bras. Ceci en plein été et alors qu’il sortait groggy de la période du confinement imposé par la pandémie COVID-19.
Concrètement les phtalates sont un groupe de produits chimiques dérivés de l’acide phtalique. Durant les dix dernières années, les propriétés toxiques de plusieurs phtalates ont été mis en évidence. Leurs effets nocifs portent essentiellement sur la fertilité, le développement du fœtus et du nouveau-né. Ces phtalates sont également suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.
Cela ne veut évidemment pas dire que votre virilité est en danger en chevauchant notre Ninja pas plus que votre descendance n’a à craindre parce-que votre Z dort dans votre garage. Mais c’est une raison pour laquelle une réglementation existe. Elle est relative aux matières plastiques. Les phtalates sont aussi à l’honneur dans les cosmétiques.
Lé réglementation est la REACH EU 2018-2005. Elle concerne l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances. Kawasaki agirait ainsi par principe de précaution. Mais au vu de la décision prise, et ses conséquences, on dépasse la simple bagatelle. Maintenant, reste à savoir si Kawasaki est le seul constructeur concerné. L’avenir le dira… Pour lire l’article original de moto-station.com, c’est ICI.